PARIS (Reuters) – Le géant pétrolier français Total Energy (TTEF.PA) Il a déclaré mardi qu’il faudrait 2,1 milliards de dollars au quatrième trimestre en taxes inattendues de l’UE et du Royaume-Uni.
L’année dernière, l’Union européenne a pris des mesures pour permettre aux gouvernements de taxer les entreprises de combustibles fossiles sur les énormes profits générés par la hausse des prix du pétrole et du gaz à la suite de l’invasion russe de l’Ukraine.
Cela coûterait à TotalEnergies 1,1 milliard de dollars pour 2022 à comptabiliser en tant que poste spécial au quatrième trimestre, a indiqué la société. Une mesure similaire en Grande-Bretagne, où le gouvernement a annoncé une taxe inattendue de 25 % sur le pétrole et le gaz, lui coûtera 1 milliard de dollars supplémentaires.
Dans une mise à jour commerciale avant les résultats annuels à publier le mois prochain, le groupe a déclaré que les flux de trésorerie de ses activités de GNL et de négoce de gaz au cours des trois derniers mois de l’année devraient être plus élevés qu’au trimestre précédent, bien qu’il était en panne. Prix du gaz.
Il a déclaré que la dépréciation liée à la décision de ne pas comptabiliser la participation de 19,4% du groupe dans le russe Novatek à partir de la fin de 2022 était estimée à environ 4 milliards de dollars, soit un peu plus que les 3,7 milliards de dollars prévus le mois dernier.
Avec le dernier coup, TotalEnergies aura enregistré des pertes de 14,7 milliards de dollars sur ses avoirs russes l’année dernière, moins que les 25,5 milliards de dollars avant impôts que BP a acquis en mars 2022.
Le groupe français a ajouté que les rachats d’actions se sont élevés à 2 milliards de dollars au quatrième trimestre 2022 et devraient se poursuivre au même rythme au cours du premier trimestre 2023.
(Reportage de Silvia Aloisi) Montage par Sudip Kar-Gupta et Richard Love
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