Le groupe énergétique français Total (TOTF.PA) a annoncé lundi la présence d’un cas de force majeure dans son projet de GNL de 20 milliards de dollars au Mozambique et a retiré tous les employés du site en raison de l’instabilité de la situation sécuritaire dans la région.
Des dizaines de civils ont été tués dans une attaque par des militants le 24 mars sur la ville portuaire de Palma au Mozambique, à proximité des projets de gaz naturel de 60 milliards de dollars visant à transformer l’économie du Mozambique. Lire la suite
«Compte tenu de l’évolution de la situation sécuritaire dans la province nord de Cabo Delgado au Mozambique, Total confirme le retrait de tous les salariés du projet Mozambique LNG du site d’Avongi. Cette situation conduit à la déclaration de Total, en tant qu’opérateur du Mozambique Projet de GNL, un cas de force majeure.
Total a interrompu les travaux sur le projet, qui devrait produire sa première livraison en 2024, le 27 mars après l’attaque des militants.
La force majeure entraîne une suspension plus lourde et permet à Total d’annuler les contractants.
Une porte-parole de Total a ajouté que la force majeure était « le seul moyen de protéger au mieux les intérêts du projet afin que les travaux puissent reprendre ».
Le président mozambicain Felipe Nyusi a déclaré ce mois-ci que le gouvernement travaillerait pour restaurer la paix dans le pays après l’attaque des militants le mois dernier près de milliards de dollars dans des projets gaziers soutenus par des compagnies pétrolières internationales. Lire la suite
Le gouvernement mozambicain doit tenir une conférence de presse sur la situation lundi matin.
Le projet GNL comprend le développement des champs de gaz naturel de Golfinho et Atum dans la zone offshore 1 et la construction d’une usine de liquéfaction à deux trains d’une capacité de 13,12 millions de tonnes par an.
Total exploite le projet Mozambique LNG et a obtenu un financement par emprunt de 14,9 milliards de dollars en juillet pour financer son introduction en bourse.
Nos critères: Principes de confiance de Thomson Reuters.