Le leader indépendantiste polynésien français Oscar Timaru a accusé le ministre de l’environnement de diffamation à propos de l’exploitation minière des fonds marins.
La semaine dernière, le ministre, Heremoana Maamaatuaiahutapu, a déclaré que le parti de Temaru n’avait pas soutenu un vote de l’assemblée pour arrêter l’exploitation minière des fonds marins parce que Temaru avait signé un contrat minier avec la Chine lorsqu’il était président.
Timaru a nié cela, affirmant que la politique de son parti Tafini Hueratera n’a jamais consisté à vendre le pays ou son âme.
Le moratoire prévoyait l’interdiction de toute activité jusqu’à ce qu’on en sache plus, car des évaluations devaient être menées pour comprendre les risques de l’exploitation minière des fonds marins pour l’environnement.
Timaru a déclaré que son parti ne soutient pas le texte de l’Assemblée sur un gel car il ne lie pas les droits miniers à la décolonisation.
Taveney veut que le moratoire soit lié à une résolution de l’ONU de 2016 exhortant la puissance administrante à assurer la souveraineté permanente du peuple de Polynésie française sur ses ressources naturelles, y compris les ressources marines et les minéraux sous-marins.
Alors que le parti Timaru veut formaliser la reconnaissance des droits de propriété en Polynésie française, la France considère la ZEE de la Polynésie française comme un bien national français.
La zone économique exclusive (ZEE) de la Polynésie française s’étend sur plus de 4,7 millions de kilomètres carrés et représente près de la moitié de la surface des eaux sous juridiction française.
Timaru a déclaré que l’opération de l’ONU appelait la France à respecter le droit du territoire à la souveraineté sur toutes les ressources, y compris celles de la mer.
Selon la loi française, a-t-il dit, les ressources de la Polynésie française pourraient être réclamées par le pays si leur valeur stratégique était déclarée.
Paris estime avoir des droits sur les fonds marins et les plateaux continentaux du territoire, qui sont censés être riches en éléments de terres rares.
Il y a trois ans, la France a revendiqué l’extension du plateau continental de la Polynésie française d’environ un quart de million de kilomètres carrés.
La demande a été faite à New York à la Commission des limites du plateau continental en présence de Maamaatuaiahutapu.
En 2019, l’avocat du Blue Ocean Law Group, Julian Aguon, a déclaré que si la France avait des plans pour exploiter les ressources des fonds marins, elle avait également des obligations fiduciaires car les peuples autochtones avaient une souveraineté permanente sur les ressources naturelles par la loi.
Il a déclaré que la France est partie à la fois au Pacte international relatif aux droits civils et politiques et au Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, qui sont des traités contraignants.
Agun a déclaré que la CIJ avait créé un précédent lorsqu’elle avait statué en faveur de Nauru, qui avait contesté l’Australie pour avoir enfreint ses obligations de tutelle sur l’extraction de phosphate.