Selon une étude relayée par les autorités sanitaires françaises, les vaccins AstraZeneca et Janssen sont associés à un risque de développer la maladie, mais pas ceux développés par Pfizer, largement utilisés en France. Une étude publiée dans la revue Neurology confirme que la vaccination par ARN messager, qui comprend les vaccins Moderna et Pfizer, n’est pas associée à un risque de syndrome de Guillain-Barré. Le syndrome de Guillain-Barré est une maladie rare dans laquelle le système immunitaire attaque les nerfs périphériques. Des cas isolés de ce syndrome avaient été associés au fait d’avoir été vacciné par des vaccins AstraZeneca et Janssen. L’étude montre que la vaccination par AstraZeneca et Janssen est effectivement associée à un risque plus que doublé de développer un syndrome de Guillain-Barré. En revanche, il n’y avait pas d’augmentation statistiquement significative du risque de syndrome de Guillain-Barré après l’administration de vaccins à ARN messager. En France, c’est le vaccin Pfizer qui est largement utilisé dans la campagne de vaccination en cours. D’autres pays continuent toutefois à utiliser les vaccins à adénovirus, en particulier AstraZeneca.
Une étude récente relayée par les autorités sanitaires françaises a révélé que les vaccins AstraZeneca et Janssen étaient associés à un risque accru de développer le syndrome de Guillain-Barré. Cette maladie rare, dans laquelle le système immunitaire s’attaque aux nerfs périphériques, a été observée chez un petit nombre de personnes ayant reçu ces vaccins. En revanche, les vaccins à ARN messager, tels que ceux de Moderna et Pfizer, n’ont montré aucune augmentation significative du risque de syndrome de Guillain-Barré.
D’après l’étude publiée dans la revue Neurology, les vaccins AstraZeneca et Janssen présentent un risque plus que doublé de développer cette maladie neurologique rare. Cependant, aucune augmentation statistiquement significative n’a été observée après l’administration des vaccins Pfizer et Moderna, qui utilisent la technologie de l’ARN messager.
En France, où la campagne de vaccination est en cours, le vaccin Pfizer est largement utilisé. Cette étude apporte donc des informations rassurantes pour les personnes qui ont reçu ou qui recevront ce vaccin. Toutefois, dans d’autres pays, comme certains pays européens, le vaccin AstraZeneca continue d’être utilisé malgré les risques associés au syndrome de Guillain-Barré.
Il est important de noter que le syndrome de Guillain-Barré reste une maladie rare, et que les cas rapportés après la vaccination restent isolés. Les autorités sanitaires suivent de près ces cas pour évaluer les bénéfices et les risques associés à chaque vaccin.
Il est donc recommandé de consulter un professionnel de la santé et de prendre en compte les recommandations des autorités sanitaires lors de la décision de se faire vacciner. La vaccination reste un outil essentiel dans la lutte contre la propagation du COVID-19, et les bénéfices généralement observés dans la population sont supérieurs aux risques potentiels.