- Plusieurs sociétés de protection animale ont appelé à une manifestation samedi devant le gouvernorat de Lille contre une ferme qualifiée d ‘ »horreur ».
- Les propriétaires ont en effet été condamnés en 2019 par un tribunal de Lille pour mauvaises conditions d’élevage.
- La Fondation Brigitte Bardot expose une trentaine de têtes de bétail de cette ferme.
Mise à jour, 8 janvier, 23 heures: Après une visite à la ferme d’un « vétérinaire indépendant » désigné par le gouvernorat, ce vendredi, le rapport concluait que les 36 bovins « n’avaient pas fait l’objet d’abus et n’étaient pas en danger imminent ».
L’état général de l’entretien du bétail est satisfaisant. Le fourrage est adéquat, les pâturages sont en bon état, selon le rapport publié dans Site Web des services de l’État. «Dans ces circonstances, la mise en œuvre de la procédure administrative de retrait, en application de l’article L. 214-23 de la loi sur la pêche rurale et maritime, ne sera pas justifiée et contredit la loi», est considérée comme conservatrice.
Dans le même temps, il précise qu’une procédure de mise en correspondance de bovins non identifiés a été initiée par l’éleveur.
Adieu, veau, vache … une manifestation à Wampriches, dans le nord, visait une ferme qui se tiendra samedi devant Lille. En cause, il a été jugé qu’une trentaine de têtes de bétail ont été élevées. Offensive »Par de nombreuses associations de défense des animaux. En 2018,
Vidéo Déjà traversé le web, ce qui a conduit à une expérience.
cette fois, Pétition en ligne Il a été lancé en décembre (qui compte plus de 90 000 sites) pour demander la confiscation et le placement d’animaux au sein de la Fondation Brigitte Bardot. «La fondation est prête à collecter tous les animaux et à les accueillir dans l’un de ses sanctuaires. Une prairie les attend», explique un porte-parole de L214, l’une des associations à l’origine de la mobilisation. Cependant, la direction doit donner son approbation.
Les animaux sont en mauvaise santé
Tout a commencé par une enquête menée par un bénévole de l’école féline de Marcq-en-Barœul. «J’ai pris soin d’une colonie de chats devant cette ferme», explique Marion Becher, l’auteur de la pétition. J’ai remarqué que les conditions de vie du bétail à l’intérieur étaient misérables. Au début, j’ai travaillé avec les propriétaires pour les aider, mais j’ai réalisé que cette situation durait depuis vingt ans. «
Au contact, le conseil municipal de Wambrechies confirme et insiste sur le « contexte social difficile » des deux frères, qui vivent sans électricité et l’un d’eux touche la République d’Afrique du Sud, selon nos informations. «Bien sûr, les animaux sont en mauvais état, mais les autorités compétentes, c’est-à-dire le comté et le Département de la protection de la population (DDPP), estiment qu’il n’y a pas de dangers imminents qui nécessitent un retrait immédiat du troupeau», assure-t-on la mairie.
Ce n’est pas l’avis de Marion Becher, qui n’hésite pas à parler d ‘«abus» et de «ferme d’horreur». « Ce qui est désespéré, c’est que les propriétaires ont déjà été condamnés à une amende de 60 000 € pour des détentions inappropriées et que les services vétérinaires du DDPP continuent de les aider à identifier leurs animaux. Un jour, ils pourraient finir dans votre assiette. »
Jugement du tribunal
En novembre 2019, les frères ont été condamnés à une amende de six contraventions pour mauvaises conditions parentales «pouvant faire souffrir» par un tribunal de Lille. «Nous sommes sensibles aux conditions économiques dans lesquelles se trouvent ces propriétaires, c’est pourquoi nous pensons qu’ils n’ont pas les moyens de subvenir aux besoins essentiels des vaches.» L214, étonné de «l’échec des pouvoirs publics» à agir de leur part, insiste.
L’association souligne: « Il suffit que les autorités compétentes acceptent la saisie et le placement de ces animaux pour clore ce dossier et fournir un résultat heureux pour ces vaches. » Selon le conseil municipal de Wambrechies, le comté doit prendre une décision ces jours-ci. Association et école L214 BavarderDe leur côté, ils ont décidé de porter plainte pour « délit d’abandon d’animaux ».