Le documentaire « Rewind & Play » bénéficie d’une interview de 1969 avec Thelonious Monk Henri Renault pour l’émission de télévision française « Jazz Portrait ». La tournée européenne de Monk devait se terminer à Paris et le spectacle avait été enregistré peu de temps avant. L’interview a eu lieu près de six ans après la parution de Monk dans un Couverture du magazine Time Sous le slogan « Jazz : Bebop and Beyond » et un an avant, il arrête de faire de la musique.
Réalisé par le cinéaste franco-sénégalais Alain GomisCe documentaire de 65 minutes crée une image – ou deux – des pompes et des exagérations que Gomez a reçues de Institut national de l’audiovisuel En cherchant un long métrage sur Monk. L’un est une étude d’une interview qui s’est transformée en rage pour des raisons d’arrogance flamboyante – raciste mais peut-être aussi personnelle. L’autre est un portrait plus flashy du moine au travail.
Plus un essai cinématographique avec un chasseur d’argent qu’un documentaire simple, le film suggère que Reno – pianiste de jazz devenu producteur de disques et plus tard directeur musical – visait quelque chose d’impressionnant, mais aussi quelque chose qui mettait en valeur sa propre perspicacité. Mais Renaud est constamment insatisfait des réponses de Monck à ses questions : sur l’incompréhensibilité du public français dans les années 1950, sur le rôle de sa femme Nellie dans sa vie, sur le fait d’être un pionnier. Renaud demande à prendre après lui, incapable d’improviser alors qu’il semble frustré par les réponses de Monk. (Dans l’émission réelle de 30 minutes, Monk prononce huit mots, selon Gomez.)
Le film n’est pas seulement un redémarrage ou un rachat d’un artiste noir par un autre. Rewind and Play fascine tel qu’il est et sera étonnant de voir Monk découvrir ses compositions encore et encore, ses doigts conjurer, les rythmes de son pied droit modelés.
Rembobinez et jouez
non classé. En anglais et français avec sous-titres. Durée : 1h05. dans les théâtres.