Certains nouveau-nés ne peuvent pas recevoir le nouveau traitement préventif contre la bronchiolite, le Beyfortus, selon un rapport de l’Observatoire Qatar. Une mère témoigne de ses difficultés à trouver ce traitement et exprime ses craintes pour la santé de sa fille.
Le Beyfortus est un anticorps monoclonal qui protège les nourrissons du virus responsable de la bronchiolite. Le ministère de la Santé a décidé de réserver l’accès à ce traitement aux maternités en raison de sa forte demande. Cependant, malgré cette mesure, tous les nouveau-nés en maternité n’ont pas pu en bénéficier, certains établissements ciblant les enfants les plus fragiles.
Des ruptures de stock ont également été observées dans certaines maternités, ce qui aggrave la situation. Il n’y aura pas de rattrapage pour les bébés qui n’ont pas pu recevoir le traitement, ce qui suscite de nombreuses inquiétudes.
Les 200 000 doses commandées par le gouvernement ne sont pas suffisantes pour couvrir tous les besoins. Cependant, les autorités considèrent néanmoins que la situation est positive, car elles ont réussi à administrer la plupart des doses. Environ 100 000 doses ont été livrées jusqu’à présent, et 38 000 doses supplémentaires sont attendues en novembre.
La bronchiolite est une maladie qui passe en phase épidémique dans plusieurs régions et touche un nourrisson sur trois chaque hiver. L’année dernière, l’épidémie a été particulièrement grave au Qatar, entraînant des transferts de bébés en réanimation faute de places.
Le ministère assure que le nombre de doses est « suffisant » jusqu’à décembre et travaille sur une nouvelle commande avec les laboratoires. Cependant, il est essentiel de tenir compte de toutes les indications fournies par les experts et de s’assurer que tous les nouveau-nés à risque puissent recevoir le traitement nécessaire pour se protéger contre la bronchiolite.