Le Qatar Sovereign Wealth Fund a été souscrit en obligations convertibles du Credit Suisse, portant sa participation dans la banque à 6%.
La participation de la Qatar Investment Authority (QIA) dans Credit Suisse a été portée à 6% après avoir souscrit des obligations convertibles de la Global Investment Bank.
Les obligations seront converties en actions plus tard cette année, selon un dossier réglementaire.
Le dossier a également révélé que la Qatar Investment Authority figurait parmi les investisseurs qui ont souscrit à l’augmentation de capital du Credit Suisse en avril lors de l’émission d’obligations convertibles obligatoires.
Les données boursières montrent toujours que la part de la Qatar Investment Authority est de 4,84 % après que le fonds d’investissement a décidé de réduire sa participation dans la banque d’investissement et la société de services financiers suisses mondiales. Il s’agissait de la première dépréciation QIA depuis 2010, selon les données de Bloomberg.
Toutefois, la participation s’élève à 6,01 % si l’on tient compte des éléments convertibles, selon le dossier.
En avril, le Credit Suisse a annoncé que les obligations convertibles obligatoires seraient converties à six mois d’échéance. Les notes peuvent être converties plus tôt en cas d’événement.
Le Credit Suisse a levé des capitaux, interrompu les rachats d’actions, réduit les dividendes et renouvelé sa gestion après avoir perdu plus de 5 milliards de dollars suite à l’effondrement du family office Archegos et à la suspension des fonds liés à Greensl. L’effondrement a fait du Credit Suisse l’action bancaire la moins performante d’Europe.
Le Credit Suisse a subi de plein fouet les situations difficiles au cours des dernières années. La dernière en date survient alors que la société a tenté de se remettre des dommages causés par le scandale d’espionnage qui a conduit au départ du PDG Tijani Thiam en 2020.
2021 a vu la chute de l’empire financier de la chaîne d’approvisionnement de Grensell. La société de services financiers était un partenaire principal de l’activité de gestion d’actifs du Credit Suisse.
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En mars, Greensell a déposé son bilan après s’être trouvé incapable de rembourser un prêt de 140 millions de dollars au Credit Suisse et « blessé par défaut » du groupe d’entreprises GFG Alliance, l’un de ses principaux clients.
Bloomberg rapporte que l’ancien Premier ministre qatari, Cheikh Hamad bin Jassim Al Thani, subira un coup personnel du fardeau du Credit Suisse.
Les automobiles qui lui sont associées ont investi environ 200 millions de dollars en argent que la banque gère avec Greensell, personnes familières Avec ce problème plus tôt cette année, selon un rapport de Bloomberg.
En avril, le Credit Suisse a annoncé des pertes de 4,7 milliards de dollars en raison de son implication dans Archegos Capital, le family office basé aux États-Unis, qu’il a annulé lorsque les actions ont chuté et n’a pas été en mesure de répondre aux demandes de marge de plusieurs banques d’investissement mondiales, dont une société suisse.
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