Le ministère français de la Culture a déclaré samedi que deux photos de l’exposition d’art parisienne des chefs-d’œuvre rassemblés par l’amant russe Ivan Morozov resteront en France en raison des conditions causées par l’invasion russe de l’Ukraine.
Le ministère a indiqué, samedi, qu’une des images, actuellement détenue par un oligarque russe visé par les sanctions occidentales, et une autre appartenant à un musée ukrainien, « resteront en France », après l’incertitude sur le retour des images après l’enregistrement. était fermé. Exposition.
Une source proche du dossier, qui a requis l’anonymat, a déclaré à l’AFP que la première photo est un autoportrait de l’artiste russe Piotr Konchalovsky appartenant à l’oligarque russe Peter Avin.
Avin, milliardaire et banquier, est considéré comme un confident du président Vladimir Poutine, cible des sanctions occidentales imposées après l’invasion russe de l’Ukraine.
Dans son communiqué, le ministère précise que ce tableau « restera en France tant que son propriétaire (…) sera visé par un gel des avoirs ».
Le deuxième portrait, un tableau de Margarita Morozova du peintre russe Valentin Serov, appartient au Musée des Beaux-Arts de la ville ukrainienne de Dnipro et restera en France « jusqu’à ce que la situation dans le pays permette de la ramener en toute sécurité », selon le ministère. mentionné.
Il a souligné que c’était « à la demande des autorités ukrainiennes ».
Le ministère a indiqué que la France évaluait actuellement la situation concernant une troisième photo, détenue par une entreprise privée liée à un autre oligarque russe, à ajouter à la liste des sanctions.
La source a ajouté à l’AFP que cette image appartient à la Fondation Magma, qui est liée à Vycheslav Kantor. Il est déjà visé par des sanctions britanniques en raison de sa contribution à la société d’engrais.
L’exposition a été présentée à la Fondation Louis Vuitton à Paris de fin septembre au 3 avril.
Il est maintenant en train d’être démonté et environ 200 tableaux sont retournés dans des musées en Russie où la plupart d’entre eux sont habituellement conservés.