TEL AVIV, Israël (AFP) – Le ministre israélien des Affaires étrangères a déclaré jeudi que l’Etat arabe du Golfe d’Oman avait décidé d’autoriser les avions israéliens à survoler son espace aérien. L’annonce était un autre signe de relations plus étroites entre Israël et certains pays arabes.
Il n’y a pas eu de confirmation immédiate d’Oman. Cette décision fait suite à une décision similaire de l’Arabie saoudite l’année dernière et raccourcira la distance de vol entre Israël et l’Asie.
« C’est une décision importante et historique pour l’économie israélienne et les voyageurs israéliens », a déclaré le ministre des Affaires étrangères Eli Cohen, qui a déclaré qu’il y avait une implication américaine dans la décision.
Le Sultanat d’Oman et Israël entretiennent des relations secrètes depuis des années, mises en évidence en 2018 lorsque le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a effectué une visite surprise dans le pays, le premier voyage de ce type en plus de 20 ans.
Cependant, Oman ne faisait pas partie des quatre pays qui ont signé des accords de normalisation avec Israël en 2020 dans le cadre des accords négociés par les États-Unis connus sous le nom d’accords d’Abraham. Les Émirats arabes unis et Bahreïn, ainsi que le Maroc et le Soudan, ont convenu de normaliser les relations avec Israël dans le cadre des accords.
Le Sultanat a toujours joué un rôle mineur dans la promotion des négociations entre Israéliens et Palestiniens. Oman, qui se trouve à la pointe sud-est de la péninsule arabique, avec l’Arabie saoudite au nord et l’Iran à l’est, a également une longue tradition de médiateur discret dans la région, choisissant de rester en marge de la rivalité entre les deux pays. deux puissances régionales.
Oman a également agi en tant que médiateur entre les États-Unis et l’Iran, grand rival d’Israël. Oman a accueilli les pourparlers secrets qui ont finalement conduit à l’accord sur le nucléaire iranien de 2015 et ont facilité la libération de prisonniers et d’otages détenus par des groupes armés.
Plus tôt cette semaine, Amman a accueilli le président syrien Bachar al-Assad lors de sa première visite hors de Syrie depuis le tremblement de terre qui s’y est produit au début du mois.