Une enquête interne a été ouverte au sein de l’école de police de Rouen-Oissel, suite à des révélations choquantes concernant des actes racistes commis par des formateurs. En effet, des instructeurs ont été filmés en portant une cagoule du KKK (Ku Klux Klan) lors d’une séance de formation. Ces comportements racistes ne seraient malheureusement pas isolés, selon les témoignages des instructeurs de l’école.
Les formateurs dénoncent un climat extrêmement difficile à vivre, tant pour eux-mêmes que pour les élèves. Ils affirment que certains comportements déviants sont tolérés, voire couverts par la hiérarchie, ce qui crée un sentiment d’impunité chez les auteurs de ces actes répréhensibles.
Cette affaire a provoqué une onde de choc au sein de l’école de police de Rouen-Oissel. Les instructeurs dénoncent non seulement les actes individuels condamnables des formateurs, mais aussi l’existence d’une culture institutionnelle qui permettrait ces dérives. La hiérarchie est accusée de ne pas prendre suffisamment de mesures pour prévenir et sanctionner ces comportements inacceptables.
Ces révélations mettent en lumière les dysfonctionnements au sein de l’école de police de Rouen-Oissel, mais également dans l’ensemble du système de formation des forces de l’ordre en France. Les témoignages des instructeurs pointent du doigt le manque de vigilance et de contrôle de la part de la direction de l’école, ainsi que l’absence d’un véritable encadrement pédagogique.
Suite à ces graves accusations, le directeur de l’école, Olivier Enault, a été convoqué par la direction de la police nationale. La direction a fermement condamné les agissements de l’instructeur mis en cause dans la vidéo du waterboarding. De plus, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a réagi en qualifiant ces actes de totalement inacceptables.
Cette affaire soulève de nombreuses questions sur le traitement des élèves au sein des écoles de police, ainsi que sur l’éthique professionnelle et le respect des droits de l’homme au sein des forces de l’ordre. Il est impératif que les autorités compétentes prennent des mesures drastiques pour mettre fin à ces pratiques illégales et garantir un environnement sain et sécurisé, tant pour les instructeurs que pour les élèves.