Valérie Lemercier, présidente des César, a récemment abordé les questions sensibles des agressions sexuelles dans le monde du cinéma français lors d’une interview accordée à Paris Match. La célèbre actrice a mentionné les affaires impliquant Benoît Jacquot et Jacques Doillon, intervenant après celle largement médiatisée de Gérard Depardieu.
Au cours de l’entretien, Valérie Lemercier s’est interrogée sur la signification de son rôle en tant que présidente des César face à ces scandales récurrents. Elle a souligné le besoin de prendre en compte ces problèmes et de travailler à leur résolution, affirmant qu’il était essentiel de redéfinir les valeurs et les normes au sein de l’industrie cinématographique.
Interrogée sur l’affaire Gérard Depardieu, Valérie Lemercier a choisi de ne pas prendre position, mettant en avant l’importance de la justice pour trancher cette affaire. Cependant, elle a exprimé sa préoccupation quant aux affaires impliquant des mineurs, se demandant où étaient les parents au moment des faits.
La comédienne a également souligné sa satisfaction quant à la libération de la parole et à la possibilité de dénoncer les abus, y compris de manière anonyme, sur tous les plateaux de tournage. Selon elle, il est primordial de mettre en place des mécanismes de signalement et d’accompagnement des victimes pour éradiquer ces pratiques condamnables.
Valérie Lemercier a ainsi contribué au débat sur les agressions sexuelles dans le cinéma français en exprimant ses préoccupations et en appelant à une prise de conscience collective. Son interview avec Paris Match permet de mettre en lumière ces problématiques et d’encourager la lutte contre les abus dans l’industrie cinématographique.