Plus de 1 600 publications négatives ont été détectées en 24 heures, accusant des acteurs liés à l’Azerbaïdjan d’avoir mené une campagne de manipulation contre la France. Cette campagne de manipulation a porté atteinte à la réputation de la France dans sa capacité à accueillir les Jeux olympiques de 2024.
Les investigations ont commencé le 26 juillet lorsque des visuels appelant au boycottage des JO-24 ont été massivement partagés sur les réseaux sociaux. Ces publications mettaient en scène des images d’émeutes ou de la ville de Paris, avec le logo des JO et les hashtags #PARIS2024 et #BOYCOTTPARIS2024.
L’enquête a été menée dans un contexte de tensions diplomatiques entre Paris et Bakou. La France s’est impliquée dans la médiation entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie, ce qui a valu des critiques acerbes du président azerbaïdjanais. Les publications ont été largement relayées par des comptes dont 91 semblent être à l’origine de ces messages, certains présentant des caractéristiques inauthentiques.
L’entreprise d’analyse de données Viginum a déterminé que 40 de ces comptes ont été créés en juillet 2023 et ont uniquement publié des contenus appelant au boycottage des Jeux. Les motifs derrière cette campagne de manipulation restent flous, mais il est possible qu’elle soit liée aux tensions politiques entre les deux pays.
Cette affaire soulève des questions sur la manière dont les informations peuvent être manipulées en ligne pour influencer l’opinion publique. Les réseaux sociaux jouent un rôle de plus en plus important dans la diffusion de l’information, mais ils peuvent aussi être utilisés pour propager des messages fallacieux ou trompeurs.
Le gouvernement français a appelé à la vigilance quant à la vérification des sources d’informations et à la tentative de manipulation de l’opinion publique. Les autorités enquêtent désormais sur cette affaire de campagne de manipulation, et des mesures seront prises pour éviter toute récidive à l’avenir.
Cette situation met en évidence la nécessité d’une présence médiatique solide et d’une communication transparente pour contrer les attaques visant à déstabiliser la réputation d’un pays. La France continuera de travailler pour garantir la sécurité et le bon déroulement des Jeux olympiques de 2024, malgré ces tentatives de manipulation.