Environ 10% des élèves de 5e ont reçu la première dose de vaccin contre le papillomavirus, selon des chiffres provisoires. Le nombre total d’élèves vaccinés est loin de l’objectif initial de 30% fixé par le gouvernement. Au moins 92 262 élèves ont été vaccinés dans les collèges jusqu’au 23 décembre 2023.
La campagne de vaccination contre le papillomavirus chez les élèves de 5e a connu un début timide. Les premières remontées parcellaires indiquent qu’environ 10% des élèves ont reçu la première dose du vaccin, bien en deçà de l’objectif de 30% fixé par le gouvernement. Les chiffres provisoires montrent que 92 262 élèves ont été vaccinés dans les collèges jusqu’au 23 décembre 2023.
Selon l’ex-ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, atteindre l’objectif de vaccination a été une tâche difficile en raison de l’hétérogénéité entre les régions et les familles. Il reconnaît que la sensibilisation et l’adhésion à la vaccination varient d’une région à l’autre, et certaines familles ont montré une réticence à faire vacciner leurs enfants.
La Société française de colposcopie et de pathologie cervico-vaginale déplore la déception concernant la campagne de vaccination. Selon les responsables de cette société, l’organisation administrative complexe a entravé l’efficacité de la campagne. Ils estiment que des améliorations sont nécessaires pour faciliter l’accès à la vaccination et augmenter le taux de participation.
Malgré les difficultés rencontrées, l’Institut national du Cancer espère que la campagne de vaccination s’étendra davantage en ville. En ciblant les élèves des collèges, l’objectif est d’encourager plus de vaccinations et de sensibiliser aux dangers du papillomavirus, responsable de nombreux cancers, dont celui du col de l’utérus.
Une estimation plus précise du nombre total d’élèves vaccinés sera réalisée au cours du premier trimestre 2024. Le bilan complet de la première année de la campagne de vaccination sera connu à la fin de l’année scolaire.
Rappelons que la campagne de vaccination a été lancée en octobre et a concerné tous les collèges publics ainsi que les collèges privés volontaires. Le but de cette initiative est d’offrir une protection préventive contre le papillomavirus et de réduire le risque de développer des maladies graves telles que le cancer du col de l’utérus.