Le Président d’E. Leclerc met en garde contre l’inflation et anticipe une hausse des prix plus faible dès l’année prochaine. Selon Michel-Edouard Leclerc, les produits alimentaires phares de Noël resteront abordables pour les Français modestes, avec moins de tensions sur les prix du saumon, du foie gras et de la volaille. Bien que la grippe aviaire persiste en France, elle est mieux contrôlée grâce à un accord entre l’Union européenne et l’Ukraine sur le foie gras et le canard. Ainsi, il n’y a pas de pénurie alimentaire, et les consommateurs ne doivent pas se précipiter pour faire leurs achats. Néanmoins, il est conseillé de ne pas attendre trop longtemps avant de faire ses achats alimentaires pour les fêtes.
Selon Michel-Edouard Leclerc, les prix en rayons ne devraient pas augmenter sauf en cas de stocks excessifs. Pour l’année prochaine, il prévoit une baisse de l’inflation, avec une hausse des prix plafonnée à 2,3% dans ses magasins. Les Français devraient ressentir cette baisse dès février ou mars. Cependant, le Président d’E. Leclerc estime que la bataille contre l’inflation est loin d’être gagnée. Il critique le déni de l’inflation de la part des pouvoirs publics et affirme que les industriels auraient dû agir plus tôt pour éviter des hausses spéculatives qui impactent négativement les consommateurs.
En novembre, l’inflation en France a ralenti, principalement en raison d’une baisse des prix dans les services, l’énergie, les produits manufacturés et l’alimentation. Michel-Edouard Leclerc annonce que son enseigne cherchera des compensations auprès des grands industriels multinationaux pour atténuer l’impact de l’hyperinflation passée. Les négociations commerciales annuelles entre les supermarchés et les fournisseurs devraient aboutir plus tôt cette année, ce qui pourrait entraîner une répercussion plus rapide des baisses des coûts des matières premières sur les prix en rayon.