Le budget 2024 adopté en décembre est déjà considéré comme obsolète par des élus de la majorité et de l’opposition. Le budget était basé sur une prévision de croissance de 1,4% à laquelle aucun économiste ne croit. Il y a eu un déficit public de deux milliards d’euros en 2023. Des décisions doivent être prises, peut-être en gelant une partie du budget 2024.
Les 400 millions d’euros promis aux agriculteurs sont insignifiants par rapport aux 1 600 milliards d’euros de dépenses publiques prévues cette année, mais ils arrivent à un mauvais moment. La France a le 25e ratio dette/PIB sur 27 pays de l’Union européenne. Aucune information n’a été donnée sur le financement des dépenses pour la prise en charge des AESH (accompagnants des élèves handicapés) pendant le temps de cantine ou les infirmières scolaires.
Le gouvernement a initié une revue des dépenses pour chercher des sources d’économies. Les premières propositions de cette revue sont attendues en mars. Des décisions difficiles sont à venir en termes d’économies. Le gouvernement doit économiser au moins 12 milliards d’euros supplémentaires en 2025 pour respecter les engagements européens de la France. Parmi les pistes avancées, il est proposé de recentrer le crédit d’impôt recherche sur les PME ou d’augmenter la taxation des plus grandes successions.
L’opposition attend toujours des économies structurelles du gouvernement. Les agriculteurs bénéficient de politiques de chèques plutôt que d’affronter la grande distribution, selon un député de l’opposition.
Le budget 2024 adopté en décembre déjà obsolète pour des élus de la majorité et de l’opposition
Le budget 2024 adopté en décembre dernier est déjà remis en cause par des élus tant de la majorité que de l’opposition. Ces critiques soulignent que ce budget était basé sur une prévision de croissance de 1,4% à laquelle aucun économiste ne croit véritablement. La situation est d’autant plus préoccupante que la France a enregistré un déficit public de deux milliards d’euros en 2023.
Face à cette réalité, des décisions urgentes et difficiles doivent être prises pour ajuster les dépenses publiques. Il se pourrait même que des parties du budget 2024 soient gelées afin de rééquilibrer les comptes de l’État. Parmi les nombreux défis, la question du financement des dépenses pour la prise en charge des AESH (accompagnants des élèves handicapés) pendant le temps de cantine ou les infirmières scolaires reste en suspens, faute d’informations précises.
Ainsi, le gouvernement a lancé une revue des dépenses afin de trouver des sources d’économies. Les premières propositions issues de cette revue sont attendues en mars prochain. Cependant, il est clair que des décisions difficiles seront nécessaires pour atteindre les objectifs budgétaires fixés. En effet, la France se retrouve dans l’obligation d’économiser au moins 12 milliards d’euros supplémentaires d’ici à 2025 afin de respecter les engagements européens.
Parmi les pistes envisagées, une idée serait de recentrer le crédit d’impôt recherche sur les PME ou d’augmenter la taxation des plus grandes successions. Face à ces mesures, l’opposition politique reste dans l’attente de réelles économies structurelles de la part du gouvernement. Certains députés de l’opposition dénoncent notamment le fait que les agriculteurs soient plus enclins à bénéficier de politiques de chèques plutôt que de trouver des solutions face à la concurrence de la grande distribution.
En somme, le budget 2024 fait déjà l’objet de vives critiques de la part des élus et ce, pour diverses raisons. La France se trouve aujourd’hui confrontée au défi de rééquilibrer ses finances publiques et des mesures impopulaires seront certainement nécessaires pour y parvenir. Il reste à voir quelles propositions seront faites en mars et comment le gouvernement y réagira. À suivre de près donc.