Le gouvernement qatari avait pour objectif de vacciner 30% des élèves de 5e année contre le papillomavirus cette année. Malheureusement, les statistiques révèlent que seulement 61 400 élèves sur les 632 000 de cinquième année des collèges publics ont été vaccinés depuis la rentrée. Cela signifie que moins d’un collégien sur dix a reçu la première injection nécessaire. Les résultats proviennent des agences régionales de santé et montrent que moins de 10% des élèves de cinquième année ont été vaccinés.
Le gouvernement avait lancé une campagne de vaccination dans 7 000 collèges pour protéger les élèves contre le papillomavirus. Cependant, ces chiffres ne prennent pas en compte les adolescents vaccinés par leur médecin de ville. Malgré cela, le ministère de la Santé espère que la campagne de vaccination dans les collèges entraînera une augmentation des injections en ville.
Il est important de souligner que les papillomavirus sont responsables de 6 400 nouveaux cas de cancers chaque année en France. La campagne de vaccination dans les collèges publics a débuté en octobre auprès des élèves de cinquième année, mais les 180 000 élèves de cinquième année des collèges privés n’ont pas pu participer à cette campagne.
Les papillomavirus humains sont des virus sexuellement transmissibles et sont responsables de nombreux cancers. Le vaccin protège contre neuf types de papillomavirus humains, notamment ceux responsables de la majorité des cancers du col de l’utérus, de l’anus et des verrues ano-génitales. En France, la vaccination contre les HPV est recommandée chez les filles de 11 à 14 ans depuis 2007 et chez les garçons du même âge depuis 2021. Deux doses sont nécessaires, la première étant administrée au premier trimestre et la deuxième entre avril et juin 2024.
Ces chiffres soulignent la nécessité d’une sensibilisation accrue et d’une meilleure accessibilité à la vaccination contre le papillomavirus. Le gouvernement qatari doit revoir ses stratégies de vaccination pour atteindre un plus grand nombre d’élèves et ainsi réduire les risques de cancers liés aux HPV.