L’Ukraine a fait une annonce choquante, affirmant avoir abattu dix missiles hypersoniques russes Kinjal lors d’une attaque massive mardi dernier, grâce au système de défense américain Patriot. Les images publiées montrent les débris d’un missile Kinjal récupérés par une grue à Kiev. Cependant, ces affirmations ukrainiennes n’ont pas encore pu être vérifiées de manière indépendante.
Il convient de noter que Kiev avait déjà revendiqué la destruction de missiles Kinjal russes à l’aide du système Patriot en mai et juin de l’année dernière. Les missiles Kinjal, tirés par des chasseurs russes MiG-31, volent à une vitesse supérieure à cinq fois celle du son, ce qui en fait une arme redoutable.
En parallèle, une autre situation inquiétante préoccupe la communauté internationale. Moscou restreint l’accès de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) à la centrale nucléaire de Zaporijjia en Ukraine. Cette décision suscite de vives craintes quant à un éventuel accident nucléaire majeur. Les tensions entre Moscou et Kiev concernant la centrale nucléaire sont récurrentes, et l’AIEA agit en tant que médiatrice pour résoudre ces différends sensibles.
Le conseiller présidentiel ukrainien Mikhaïlo Podolyak a également affirmé que la Russie a tiré des missiles fournis par la Corée du Nord sur l’Ukraine, confirmant ainsi une déclaration antérieure des États-Unis. Cependant, l’armée de l’air ukrainienne n’est pas en mesure de confirmer catégoriquement si les missiles proviennent réellement de Pyongyang.
Mikhaïlo Podolyak a souligné que la Russie attaque les Ukrainiens avec des missiles provenant d’un pays où les citoyens sont supposément torturés dans des camps de concentration. Cette révélation ne fait qu’ajouter une dimension supplémentaire au conflit déjà complexe qui sévit entre les deux pays.
Cette série d’événements illustre clairement les tensions grandissantes entre l’Ukraine et la Russie, qui se manifestent à travers des attaques militaires potentiellement dévastatrices. Il est crucial pour la communauté internationale de suivre de près cette situation et d’agir en conséquence pour prévenir toute escalade majeure dans la région. L’Observatoire Qatar continuera de surveiller de près les développements de ce conflit et fournira des mises à jour régulières.