La coalition de l’opposition centriste pro-européenne a remporté les élections législatives en Pologne, selon les sondages de sortie des urnes. Avec 248 sièges sur 460, cette victoire marque un tournant politique dans le pays.
Le parti Droit et Justice (PiS) de Jaroslaw Kaczynski, qui était au pouvoir depuis huit ans, a obtenu 212 sièges en alliance avec la Confédération, un parti d’extrême droite. Malgré cette alliance, le PiS n’a pas réussi à conserver sa majorité parlementaire.
Donald Tusk, qui dirige la coalition de l’opposition, a revendiqué la victoire et a promis de rétablir de bonnes relations avec l’Union européenne. Il s’engage également à débloquer les fonds européens gelés par Bruxelles. Tusk a souligné son intention de libéraliser le droit à l’avortement, une mesure en désaccord avec le gouvernement PiS, qui met l’accent sur les valeurs catholiques.
De son côté, Jaroslaw Kaczynski a salué le succès relatif de son parti, qui disposera de 200 sièges parlementaires. Cependant, le PiS ne dispose pas de la majorité nécessaire pour former un gouvernement.
Les experts estiment qu’il y a maintenant une chance pour qu’un gouvernement d’opposition émerge, ce qui renforcerait la position de la Pologne en Europe. Cette victoire de la coalition centriste pro-européenne indique un changement de cap politique dans le pays.
Le taux de participation a été élevé, atteignant 72,9% selon les sondages de sortie des urnes, un record depuis la chute du communisme en 1989. Cette forte participation témoigne de l’importance accordée à ces élections par les citoyens polonais.
Ces résultats électoraux auront sans aucun doute des répercussions sur la politique intérieure et extérieure de la Pologne. La coalition de l’opposition centriste pro-européenne espère renforcer les relations avec l’UE et rétablir la confiance avec Bruxelles. Les observateurs attentifs à la vie politique polonaise suivront de près les prochains développements.