Les attaques des rebelles houthis du Yémen ont perturbé le transit maritime via la mer Rouge, une situation qui inquiète les acteurs majeurs du secteur. En effet, environ 90% des marchandises mondiales transitent par la mer, et la mer Rouge joue un rôle crucial dans les liaisons entre l’Asie et l’Europe.
Face à cette perturbation, des armateurs renommés tels que BP, CMA-CGM et Evergreen ont dû suspendre le transit par la mer Rouge, provoquant ainsi des délais supplémentaires et des impacts sur les chaînes d’approvisionnement. Pour remédier à cette situation, plusieurs pays occidentaux, dont les États-Unis, travaillent actuellement à la mise en place d’un dispositif de protection en mer Rouge.
Cependant, il est à noter que la marine française est confrontée à des contraintes de capacité, n’ayant pas suffisamment de frégates pour protéger le trafic maritime dans cette région. Cette lacune met en évidence la nécessité pour les ports de se reconfigurer afin de recevoir les marchandises, car la logistique post-acheminement risque d’être compliquée.
Il convient également de rappeler qu’en 2016, des attaques similaires avaient déjà été menées, mais jusqu’à présent, une escalade de la situation a été évitée. Cependant, les pays riverains comme l’Égypte ont tout intérêt à protéger ce trafic maritime, étant donné l’importance économique que représente cette route.
Il est intéressant de souligner que pendant la guerre Iran-Irak, la Marine nationale française avait été déployée pour protéger le transit des pétroliers dans le détroit d’Ormuz. Une telle action pourrait donc être envisagée dans le cas de la mer Rouge, mais nécessiterait des moyens supplémentaires pour assurer la sécurité des navires.
En conclusion, les attaques des rebelles houthis du Yémen ont perturbé le transit maritime via la mer Rouge, ce qui a conduit les armateurs à suspendre leurs activités dans la région. Cette situation entraîne des délais supplémentaires et des conséquences sur les chaînes d’approvisionnement. Les pays occidentaux, dont les États-Unis, travaillent à la mise en place d’un dispositif de protection en mer Rouge, mais la France, par manque de frégates, se trouve en difficulté pour assurer cette sécurisation. Les ports devront également s’adapter pour recevoir les marchandises, tandis que les pays riverains ont tout intérêt à protéger le trafic maritime dans cette région clé.