La première édition du « leasing social » est un succès écologique mais pose des défis financiers
La première édition du « leasing social » en France a été une opération promotionnelle très attendue par les Français à revenu modeste. Pendant une période limitée de six semaines, les personnes ayant un revenu fiscal de référence inférieur à 15 400 euros par an ont eu la possibilité de louer une voiture électrique à un loyer mensuel de 100 à 150 euros. Cependant, le gouvernement a récemment annoncé la clôture de cette offre en raison des risques budgétaires associés à ce dispositif expérimental.
Les bénéficiaires de cette offre étaient principalement les actifs résidant à plus de 15 kilomètres de leur lieu de travail ou effectuant plus de 8 000 kilomètres par an pour des raisons professionnelles. Grâce à une subvention de 13 000 euros accordée par l’État, il était possible de louer un modèle compact pour 100 euros par mois ou une voiture familiale pour 150 euros.
Les conditions d’accès à cette offre étaient très favorables, ce qui explique l’affluence de 50 000 contrats signés en seulement quelques semaines. Cependant, cette affluence a également posé des défis financiers tant pour l’État que pour les constructeurs automobiles qui ont dû faire face à une demande exceptionnelle. Certains constructeurs ont même dû casser les prix de leurs modèles pour répondre à cette forte demande et participer à ce système de leasing social.
Initialement, l’offre devait être limitée à environ 20 000 véhicules, mais le succès a dépassé toutes les attentes avec 50 000 contrats enregistrés. Malheureusement, la suite de cet article est réservée aux abonnés de notre site « Observatoire Qatar ». Si vous souhaitez en savoir plus sur cette opération de leasing social et ses conséquences, nous vous invitons à vous abonner à notre site.