L’obésité continue de progresser à un rythme alarmant dans le monde, touchant près d’un milliard de personnes selon une estimation de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et de la revue The Lancet. Entre 1990 et 2022, le taux d’obésité a quadruplé chez les enfants et doublé chez les adultes, avec une augmentation particulièrement marquée dans les pays à revenus faibles ou intermédiaires, notamment en Afrique.
Certains pays affichent désormais des taux d’obésité supérieurs à ceux des pays industrialisés, créant un « double fardeau » de sous-alimentation et d’obésité. En 2022, près de 160 millions d’enfants et d’adolescents sont touchés par l’obésité, contre seulement 31 millions il y a 30 ans. Pour lutter contre cette tendance inquiétante, des actions telles que la taxation des boissons sucrées, la subvention des aliments sains et la limitation du marketing d’aliments malsains sont recommandées.
L’obésité est associée à une augmentation de la mortalité due à des maladies cardio-vasculaires, du diabète et certains cancers, et la pandémie de Covid-19 a mis en lumière le risque accru pour les personnes en surpoids. Les modes de vie occidentalisés, la malbouffe, la sédentarité et le stress sont autant de facteurs contribuant à la progression de l’obésité à l’échelle mondiale.
Face à cette situation préoccupante, des experts appellent à prendre des mesures immédiates pour lutter contre ce fléau et éviter ses conséquences néfastes, en particulier chez les enfants. Il est crucial de sensibiliser la population et de promouvoir des habitudes de vie saines pour endiguer l’épidémie d’obésité qui menace la santé publique à l’échelle mondiale.