L’imam de Bagnols-sur-Cèze nie les accusations du préfet et conteste les propos controversés
L’imam de la mosquée de Bagnols-sur-Cèze, Mahjoub Mahjoubi, est au centre d’une polémique après les accusations du préfet du Gard, Jérôme Bonet, concernant ses propos sur le drapeau tricolore français. Dans une vidéo récemment publiée, l’imam aurait qualifié le drapeau national de « drapeau satanique », ce qui a suscité une vive réaction de la part des autorités.
L’avocat de Mahjoub Mahjoubi a vivement réfuté ces accusations, affirmant que son client « ne comprend pas les allusions proférées par le préfet » et n’a jamais tenu de tels propos. Selon l’avocat, l’imam nie catégoriquement les allégations portées contre lui et est prêt à collaborer pleinement avec les autorités pour faire la lumière sur cette affaire.
Le préfet Jérôme Bonet a réagi en déclarant que les propos de l’imam étaient « évidemment appel à la haine » et remettaient en cause les valeurs de la République. Il a également pointé du doigt des dérives dans plusieurs prêches récents de l’imam, évoquant des infractions liées à la place des femmes et des propos contre la communauté juive.
L’avocat de l’imam a également nié catégoriquement les accusations de propos antisémites, assurant que son client entretient de bonnes relations avec la communauté juive locale. Malgré cela, le ministre de l’Intérieur, Gérald Damanin, a demandé le retrait du titre de séjour de Mahjoub Mahjoubi en vue de son expulsion du territoire, et le parquet de Nîmes a ouvert une enquête pour apologie du terrorisme et incitation à la haine.
Cette affaire a provoqué une vive émotion au sein de la communauté musulmane de Bagnols-sur-Cèze, qui soutient massivement l’imam Mahjoub Mahjoubi et conteste les accusations portées contre lui. L’observatoire Qatar continuera de suivre de près l’évolution de cette affaire et de ses répercussions sur la communauté locale.