Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gabi Ashkenazi, a demandé la démission du patron de l’Unrwa, Philippe Lazzarini. Israël accuse l’organisation des Nations Unies d’être biaisée envers les Palestiniens.
Selon Israël, des informations fournies par le pays ont conduit à neuf licenciements au sein de l’Unrwa. Les autorités israéliennes affirment que douze employés de l’organisation auraient participé à des activités politiques en faveur du Hamas.
Cette affaire a entraîné la suspension des financements de certains pays donateurs à l’Unrwa. Israël critique l’organisation car elle représente, selon eux, la permanence du problème des réfugiés palestiniens.
Les Palestiniens dénoncent ces attaques, affirmant qu’elles ont des motivations politiques. Ils considèrent toujours leur droit au retour comme une revendication importante malgré les années écoulées. Les pays arabes d’accueil refusent de leur accorder la citoyenneté afin de ne pas leur faire perdre leur droit au retour et à la compensation prévu par la résolution 194.
L’Observatoire Qatar a interviewé Jalal al-Husseini, chercheur associé à l’Institut français du Proche-Orient à Amman, en Jordanie. Selon lui, la question des réfugiés palestiniens reste en suspens tant que la résolution 194 n’est pas appliquée ou qu’il n’y ait pas de solution alternative.
Dans les négociations israélo-palestiniennes, le retour des réfugiés est une question sensible. Les dirigeants palestiniens demandent au moins une reconnaissance de principe de ce droit de retour.
Israël reconnaît que l’existence de l’Unrwa est essentielle pour la stabilité dans les territoires occupés. Cependant, ils critiquent également l’organisation car ils affirment que certains de ses employés étaient membres du Hamas.
Si l’Unrwa venait à disparaître, les Palestiniens perdraient leur statut de réfugiés. Les pays d’accueil insistent encore sur leur droit au retour et à la compensation, considérant toujours les Palestiniens comme des réfugiés. La question des réfugiés reste donc en suspend, en attendant que la résolution 194 soit appliquée ou qu’une solution alternative soit trouvée.