Les sénateurs débattent de l’inscription de l’accès à l’IVG dans la Constitution française
Les sénateurs français ont récemment pris position sur la question délicate de l’inscription de l’accès à l’IVG dans la constitution. Cette révision constitutionnelle avait été promise par le président Emmanuel Macron et est largement soutenue par la gauche, mais elle rencontre une forte opposition de la part du parti Les Républicains.
Bruno Retailleau, chef de file des sénateurs LR, a exprimé son opposition à cette mesure en estimant que le droit à l’avortement n’est pas menacé en France et qu’il ne devrait pas être inscrit dans le texte constitutionnel. Cependant, certains élus de droite ont changé d’avis après des discussions familiales, à l’instar de Thierry Meignen qui a décidé de voter en faveur de l’IVG sous l’influence de ses proches.
En coulisses, d’autres sénateurs reconnaissent qu’ils soutiendront finalement le texte, notamment Xavier Bertrand qui appelle à respecter la voix des femmes en sanctuarisant ce droit à l’avortement. Malgré les prises de parole en faveur de l’IVG, le vote reste incertain.
L’exécutif envisageait de réunir le Congrès le 4 mars pour entamer le processus de révision constitutionnelle, mais l’agenda officiel reste pour le moment muet sur cette question. Le président LR continue de s’opposer au texte du gouvernement, arguant qu’il n’y a pas de menace sur l’accès à l’avortement en France.