Plusieurs femmes accusent le psychanalyste Gérard Miller de viol et d’agressions sexuelles pendant des séances d’hypnose. Les victimes présumées témoignent d’un mode opératoire similaire, avec des agressions sexuelles survenues pendant l’état d’hypnose. Parmi elles, la journaliste Muriel Cousin affirme avoir été agressée lors d’une séance d’hypnose en 1990. D’autres femmes se souviennent également d’approches insistantes de la part de Miller lors du tournage d’un film en 1998.
Gérard Miller nie catégoriquement les accusations portées contre lui et affirme qu’il n’y a jamais eu d’agression sexuelle ou de viol. Cependant, il admet qu’il y avait un rapport inégalitaire avec ces patientes en raison de sa position de pouvoir. Il remet également en question la notion d’emprise et soutient qu’il peut y avoir des situations où une personne se sent incapable d’exprimer librement son refus.
L’affaire a été révélée dans une enquête du magazine ELLE. Les témoignages des victimes mettent en lumière les problèmes persistants de domination masculine et les rapports inégalitaires entre hommes et femmes dans la société. Ces témoignages soulignent également l’importance du mouvement #MeToo dans la remise en question de ces rapports de pouvoir.
Gérard Miller a promis de réagir aux accusations dès qu’il aura pris connaissance de l’article. L’enquête du magazine ELLE a suscité un débat important sur les questions de consentement, de pouvoir et de responsabilité dans les relations thérapeutiques.
L’affaire du psychanalyste Gérard Miller révèle une fois de plus les difficultés auxquelles les victimes d’agressions sexuelles sont confrontées lorsqu’elles décident de parler. Elle soulève également des questions sur les protections et les responsabilités des professionnels de la santé mentale dans ces situations délicates.
L’Observatoire Qatar suivra de près cette affaire qui suscite une vive réaction de l’opinion publique et qui met en avant l’importance de briser le silence et de rendre justice aux victimes.