Les contrôleurs de la SNCF menacent d’une nouvelle grève entre le 16 et le 18 février pendant un week-end de chassé-croisé des vacances d’hiver, ce qui suscite une grande inquiétude au siège de l’entreprise publique situé à Saint-Denis. Cette menace est prise très au sérieux par les responsables de la SNCF, qui redoutent les conséquences désastreuses que cela pourrait avoir sur les déplacements des voyageurs pendant cette période.
Le PDG de la SNCF, Jean-Pierre Farandou, d’habitude enclin à déléguer cette responsabilité, a cette fois pris la parole pour demander aux 150 000 cheminots de faire face à leurs responsabilités. Il insiste sur l’importance de garantir un service de qualité et une ponctualité irréprochable pour les voyageurs, particulièrement nombreux durant les vacances d’hiver.
Néanmoins, cette situation est d’autant plus difficile à gérer en l’absence d’un ministre des Transports. En effet, ce poste est actuellement vacant, ce qui rend les négociations et les échanges entre la SNCF et le gouvernement plus complexes. Les dirigeants de la SNCF déplorent cette absence et espèrent que le gouvernement nommera rapidement un ministre compétent afin de trouver une solution à cette crise.
Dans le contexte actuel de l’épidémie de Covid-19, les contrôleurs de la SNCF mettent également en avant des revendications liées à la sécurité sanitaire et aux conditions de travail. Ils exigent des mesures renforcées pour protéger les travailleurs et les voyageurs des risques de contamination.
La grève annoncée par les contrôleurs de la SNCF risque donc de perturber fortement les déplacements des vacanciers pendant ce week-end de chassé-croisé. Le gouvernement et la SNCF doivent rapidement trouver un compromis afin d’éviter des conséquences néfastes pour les usagers et tenter de mettre un terme à cette crise sociale. Les prochains jours seront déterminants pour le bon déroulement des voyages durant ces vacances d’hiver.