Le satellite européen ERS-2, lancé en 1995 pour étudier le changement climatique, a terminé sa mission d’observation de la Terre et est rentré dans l’atmosphère mercredi dernier après 13 ans en orbite. La chute incontrôlée du satellite a suscité des inquiétudes quant à la gestion des débris spatiaux.
En effet, il est courant de faire redescendre des satellites non fonctionnels sur Terre une fois leur mission achevée pour éviter l’accumulation de débris en orbite. Cependant, la manière incontrôlée dont ERS-2 est retombé a soulevé des questions sur la stratégie de gestion des débris spatiaux.
Un satellite en orbite basse doit normalement redescendre naturellement en raison de l’absence d’atmosphère dans l’espace qui agit sur leur mouvement. Cela permet d’éviter la création de nouveaux débris en laissant les satellites en orbite pendant des centaines d’années.
Malgré le risque potentiel que des débris spatiaux atteignent le sol, la probabilité est extrêmement faible étant donné que la plupart retombent dans des zones peu habitées ou dans les océans. Pour lutter contre l’accumulation de débris en orbite, l’Agence spatiale européenne a lancé une charte « zéro débris » visant à interdire la génération de nouveaux débris à partir de 2030.
Ainsi, bien que la chute incontrôlée d’ERS-2 ait soulevé des préoccupations, il est important de rappeler que des mesures sont prises pour limiter la quantité de débris spatiaux en orbite et minimiser les risques pour les populations terrestres.