Le syndicat des pharmaciens azuréens a lancé une campagne de pétitions dans les 400 officines des Alpes-Maritimes afin de faire pression sur le gouvernement pour qu’il prenne des mesures. Cette action vise à attirer l’attention sur les problèmes auxquels sont confrontés les pharmaciens, tels que la pénurie de médicaments et les difficultés d’approvisionnement.
Lors d’une visite à la Pharmacie antiboise, la sénatrice Alexandre Borchio-Fontimp a exprimé son soutien envers les pharmaciens. Elle a proposé de revoir le prix des médicaments en France afin de combler l’écart de compétitivité avec les pays voisins. Selon elle, les prix trop bas contribuent à la pénurie de médicaments et encouragent les laboratoires à se tourner vers d’autres pays où les médicaments sont payés plus cher.
Une autre sénatrice, Dominique Estrosi-Sassone, a souligné que les prix trop bas sont également responsables des difficultés des pharmaciens à délivrer certains médicaments essentiels, ce qui entraîne la déception et la colère des patients. Elle soutient qu’il est temps de redresser et de renforcer l’industrie pharmaceutique pour retrouver une souveraineté sanitaire.
Face à ces problèmes, certains élus appellent à une prise de conscience et proposent une harmonisation européenne pour garantir une production et un approvisionnement sécurisés. Ils estiment que des solutions à l’échelle globale sont nécessaires pour résoudre les problèmes rencontrés par les pharmaciens.
En attendant ces solutions, les pharmaciens ont utilisé la solution Vigirupture pour trouver des médicaments manquants dans d’autres officines. Cette solution leur permet d’identifier les pharmacies qui ont les médicaments recherchés en stock, afin de répondre aux besoins des patients.
Il est donc urgent d’agir pour combler l’écart de compétitivité et garantir un approvisionnement en médicaments adéquat. Les pharmaciens continueront à se mobiliser pour faire entendre leur voix et trouver des solutions à ces problèmes qui affectent la santé de tous les Français.