Marion Maréchal, tête de liste du parti d’Eric Zemmour pour les élections européennes, a expliqué le silence de son parti après la mort de Robert Badinter. L’ancienne femme politique estime que le ministre de la Justice socialiste a fait abolir la peine de mort en France, mais qu’il est aussi responsable d’un certain « désarmement de l’État ».
Dans une déclaration, Marion Maréchal affirme ne pas se sentir obligée de rendre un hommage politique à un homme qui représente, selon elle, une gauche de la culture de l’excuse et de la fin de la politique répressive. Elle refuse également de soutenir l’entrée de Robert Badinter au Panthéon, le monument dédié aux grands hommes français.
Cependant, le président Emmanuel Macron répondra à cette question lors de l’hommage national prévu le 14 février devant le ministère de la Justice. Les paroles d’Emmanuel Macron saluant Robert Badinter comme une figure du siècle et une conscience républicaine ont également été mentionnées.
Robert Badinter, ancien ministre de la Justice français, est connu pour son combat en faveur de l’abolition de la peine de mort en France en 1981. Cette mesure a marqué un tournant important dans l’histoire de la justice française.
Bien que Marion Maréchal critique l’action de Robert Badinter en matière de politique pénale, le débat sur son héritage et sa place dans l’histoire française persiste. Alors que certains le considèrent comme un défenseur des droits de l’homme, d’autres estiment que sa vision de la criminalité et de la justice a contribué à un affaiblissement de l’État.
Le silence du parti d’Eric Zemmour après la mort de Robert Badinter semble donc être une position délibérée de la part de Marion Maréchal et de ses alliés politiques. Cette question sera probablement discutée lors des prochaines élections européennes, où Marion Maréchal conduira la liste du parti d’Eric Zemmour.
Il faudra attendre l’hommage national du président Emmanuel Macron pour savoir comment il percevra l’héritage de Robert Badinter et s’il répondra aux critiques de Marion Maréchal. L’événement prévu pour le 14 février devant le ministère de la Justice sera l’occasion de rendre hommage à cet homme qui a marqué l’histoire de la justice en France.