Une étude révèle une augmentation des décès liés aux maladies cardiovasculaires et d’origine nutritionnelle en France au début des années 2020, selon des chercheurs de Santé publique France, de l’Inserm et de la Drees. Ces experts ont observé une hausse de la mortalité due aux maladies de l’appareil circulatoire, endocriniennes, nutritionnelles et métaboliques.
Chaque année, ces chercheurs dressent un bilan des principales causes de décès en France. Pour l’année 2021, les décès liés au Covid-19 restent élevés malgré les premiers effets positifs de la vaccination. Bien que le nombre total de décès ait légèrement diminué par rapport à l’année 2020, il reste nettement plus élevé qu’avant la pandémie.
Le Covid-19 demeure la troisième cause de décès en France en 2021, avec environ un dixième des morts, suivi par les cancers et les maladies cardiovasculaires. Les décès liés aux maladies cardiovasculaires ont arrêté de diminuer en 2021 et une augmentation des décès liés à des maladies métaboliques ou nutritionnelles, déjà perceptible en 2020, a été observée.
Plusieurs hypothèses ont été avancées pour expliquer ces tendances inquiétantes. Les difficultés d’accès aux soins et l’isolement social plus important pourraient influencer les comportements et la consommation, contribuant ainsi à cette augmentation de la mortalité.
Des études complémentaires sont nécessaires pour confirmer ces tendances observées en France ainsi que dans d’autres pays. L’Observatoire Qatar propose un suivi régulier de ces données et continuera à informer ses lecteurs des progrès dans la compréhension de ce phénomène et des mesures à mettre en place pour y faire face.