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LONDRES (Reuters) – Le vice-Premier ministre ukrainien, Mykhailo Fedorov, a déclaré samedi que l’Ukraine créerait une « armée des technologies de l’information » pour lutter contre les piratages numériques russes.
Reuters a rapporté en exclusivité la semaine dernière que l’Ukraine avait fait appel à son pirate informatique secret pour aider à protéger les infrastructures critiques et mener des missions de cyberespionnage contre les forces russes. Lire la suite
« Nous créons une armée informatique », a écrit Fedorov dans un tweet lié à une chaîne de l’application de messagerie Telegram qui a publié une liste de sites russes importants.
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« Il y aura des tâches pour tout le monde. Nous continuons à nous battre sur le front cyber. La première tâche sur la chaîne pour les professionnels de l’Internet »,
La chaîne Telegram a répertorié les sites Web de 31 grandes entreprises et institutions étatiques russes, dont le géant de l’énergie Gazprom (ELGZI.MM)le deuxième plus grand producteur de pétrole de Russie, Lukoil, possède trois banques et une poignée de sites Web gouvernementaux.
Kremlin.ru, le site officiel du Kremlin et du bureau du président russe Vladimir Poutine, a été coupé d’Internet samedi dans ce qui semble être une attaque par déni de service (DDoS). Lire la suite
Des chercheurs de la société de cybersécurité ESET ont découvert des logiciels malveillants d’effacement de données diffusés en Ukraine la semaine dernière, infectant des centaines d’ordinateurs. Lire la suite
Les soupçons sont tombés sur la Russie, qui a été accusée à plusieurs reprises d’avoir commis des crimes de piratage contre l’Ukraine et d’autres pays. Parmi les victimes figuraient des agences gouvernementales et une institution financière.
La Grande-Bretagne et les États-Unis ont déclaré que des pirates informatiques militaires russes étaient à l’origine d’une série d’attaques DDoS la semaine dernière qui ont brièvement perturbé les sites Web des banques ukrainiennes et les sites Web du gouvernement avant l’invasion russe. Lire la suite
La Russie a nié les allégations.
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Reportage de James Pearson Montage par Cynthia Osterman
Nos critères : Principes de confiance de Thomson Reuters.