Jeudi, le Conseil européen a ciblé les conditions de détention dans les prisons et commissariats français, se disant « extrêmement préoccupé » par ce qu’il a découvert lors d’une mission d’enquête.
Commission des droits de l’homme Comité pour la prévention de la torture (CPT) Il a déclaré que si la plupart des personnes interrogées ont déclaré ne pas avoir été maltraitées, certaines ont déclaré avoir été « délibérément battues » lors de leur arrestation ou au siège de la police.
Il y a également eu des allégations d’insultes, parfois racistes ou homophobes, et de menaces d’armes à feu, selon un rapport du CPT basé sur la mission de décembre 2019.
« De manière générale, le Comité européen pour la prévention de la torture est profondément préoccupé par les conditions matérielles de détention dans certains des postes de police visités », a indiqué un communiqué au conseil.
Comme le souligne le rapport La surpopulation carcérale française, affirmant que les taux d’occupation dans certains établissements dépassaient les 200 %, avec environ 1 500 prisonniers dormant sur des matelas au sol.
Notant que les conditions varient considérablement d’un établissement à l’autre, la commission a déclaré que dans les unités disciplinaires et d’isolement, « les cellules sont souvent mal isolées, manquent de lumière naturelle et les cours d’exercice sont très petites et mal équipées ».
Le Comité européen pour la prévention de la torture a déclaré qu’il était également préoccupé par l’impact des périodes prolongées d’isolement cellulaire – qui peuvent durer des années – sur Santé psychologique des invités.
Le rapport a conclu que les détenus nécessitant des soins psychologiques étaient parfois détenus en raison du manque d’unités hospitalières spécialement climatisées.
Au cours de leur mission, les délégués du CPT ont visité 12 commissariats et quatre prisons, ainsi qu’une unité psychiatrique.
Dans une réponse détaillée au rapport, le gouvernement français a déclaré que beaucoup de choses avaient changé depuis la visite de 2019, en partie à cause de Covid-19.
Elle a ajouté que la population carcérale a été réduite depuis mars 2020 pour endiguer la propagation du virus.
Les établissements pénitentiaires ont été agrandis, la France examinant des alternatives aux peines de prison pour les auteurs.
Après un examen ultérieur surprise d’une prison, dans la ville orientale de Strasbourg en juillet 2020, le Comité européen pour la prévention de la torture a ajouté que les mesures anti-Covid visant à protéger le personnel pénitentiaire et les détenus étaient « constructives », mais qu’il y avait de la place pour poursuite de l’amélioration. dans le traitement des prisonniers.
(AFP)