L’économie de la zone euro a connu une contraction inattendue de 0,1% au troisième trimestre, ce qui a surpris les économistes qui prévoyaient une croissance de 0,2%. Cette diminution inattendue pourrait indiquer une certaine fragilité dans la reprise économique de la région.
Cependant, l’inflation a considérablement ralenti, atteignant son plus bas niveau depuis plus de deux ans, à 2,9% pour l’indice global et 4,2% pour l’inflation « core ». Les experts estiment que cela pourrait dissuader la Banque centrale européenne de resserrer sa politique monétaire. Une inflation plus basse peut en effet être favorable à la consommation et à la croissance économique.
Sur le marché boursier français, le Cac 40 a augmenté de 1% à 6 892 points et se dirige vers une progression hebdomadaire de 1,4% après six semaines consécutives de baisse. Cette hausse est encouragée par les bons résultats de certaines entreprises.
Aux États-Unis, les futures sont en légère hausse, soutenus par la baisse des rendements obligataires à 4,83% et l’annonce du département du Trésor de réduire ses emprunts sur les trois derniers mois de l’année. Ces nouvelles mesures pourraient stimuler l’économie américaine et encourager les investisseurs.
Dans le domaine des entreprises, Bouygues enregistre une hausse de 4% suite à des résultats trimestriels légèrement supérieurs aux prévisions. En revanche, le groupe Thales, spécialisé dans les technologies et la défense, a vu une baisse de 6% de ses prises de commandes au troisième trimestre, entraînant une perte de 2,1%.
Stellantis voit son chiffre d’affaires net augmenter de 7% au troisième trimestre, atteignant 45,1 milliards d’euros, malgré l’impact négatif des fluctuations de change et des grèves aux États-Unis. Malgré ces obstacles, l’entreprise parvient à maintenir une croissance solide.
En revanche, l’opérateur de satellites SES enregistre une baisse de 5,6% de sa rentabilité opérationnelle au troisième trimestre en raison des retards dans la mise en service de deux nouveaux satellites. Cette situation pourrait affecter les performances futures de l’entreprise.
À Londres, le groupe pétrolier BP connaît sa plus forte baisse depuis mai, avec une chute de 5,4% suite à des résultats trimestriels inférieurs aux attentes des analystes, en raison de la faiblesse de son activité dans le gaz. Cette baisse inattendue pourrait être le signe de difficultés pour l’entreprise dans un contexte de transition énergétique.