Le 20 avril, le cabinet espagnol a approuvé l’accord sur les tribunaux généraux visant à abolir les exigences de visa pour les titulaires de passeports diplomatiques, spéciaux et de service entre l’Espagne et le Qatar.
L’accord conclu vise à soutenir les relations de coopération entre les deux pays ainsi qu’à renforcer la liberté de mouvement des titulaires de ces passeports, selon les rapports de SchengenVisaInfo.com.
La proposition du Qatar à l’Espagne d’entamer des négociations pour un accord conjoint remonte à 2010. Cependant, les pourparlers entre les deux pays se sont poursuivis pendant plusieurs années jusqu’à ce qu’un accord unifié soit conclu en 2019.
L’accord entre l’Espagne et le Qatar avait été précédemment signé à Madrid et à Doha en octobre 2020, à la suite du mandat du Conseil des ministres de septembre 2020, par Maria Aranzazo Gonzalez Laya, ministre des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la coopération espagnole, et Cheikh Mohamed bin . Abdul Rahman Al Thani, vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères de l’État du Qatar.
La possibilité d’adopter des accords sur la suppression des exigences de visa pour les passeports diplomatiques est régie par le règlement communautaire du 15 mars 2001.
L’accord entre les deux pays comprend 14 articles. Parmi eux, les quatre premiers contiennent les informations suivantes:
- Article 1: L’accord prévoit que les citoyens des deux pays titulaires d’un passeport diplomatique, de service ou spécial peuvent résider sur le territoire de l’autre partie pendant une période allant jusqu’à 90 jours sur une période de 180 jours.
- deuxième sujet: L’accord comprend l’article Schengen, qui calcule le temps pendant lequel une personne est restée sur le territoire de n’importe quel pays de l’espace Schengen sans visa.
- Article trois: L’accord stipule que les citoyens espagnols titulaires d’un passeport diplomatique et d’un passeport de service peuvent séjourner sur le territoire du Qatar pendant la même période mentionnée dans le premier article.
- Article quatre: L’accord ne dispensera pas les citoyens des deux pays de l’obligation de demander la réémission d’un visa si la personne est restée dans le pays pendant plus de 90 jours.
En outre, les titulaires de passeports mentionnés à l’article 1 peuvent entrer dans l’autre pays par les frontières internationales reconnues par l’État. De plus, les citoyens des deux parties qui détiennent l’un des passeports doivent respecter la réglementation en vigueur dans le pays dans lequel ils entrent.
L’accord sera en vigueur jusqu’à nouvel ordre. Cependant, les parties concernées ont le droit de signaler tout problème lié à l’accord en envoyant un avis écrit à l’autre partie.
Il a été souligné que l’accord n’augmente pas les dépenses publiques des pays concernés.