Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur français, a récemment annoncé la fin du droit du sol à Mayotte. Cette décision, qui vise à limiter l’immigration dans cette région d’outre-mer, nécessitera une révision constitutionnelle.
Cette mesure controversée suscite de nombreux risques politiques pour le gouvernement. En effet, la gauche s’oppose fermement à cette décision et craint que cela ne crée des tensions sociales et ethniques à Mayotte.
Pour que cette mesure soit mise en place, Emmanuel Macron devra obtenir l’assentiment du Congrès et des deux chambres du Parlement. Cependant, une règle imposée par Macron pourrait le contraindre à ne pas valider cette mesure si elle est adoptée grâce aux voix de l’extrême droite.
Les Républicains, quant à eux, se réjouissent de cette proposition et soutiennent fermement la fin du droit du sol à Mayotte. Ils estiment que cela permettra de renforcer la sécurité et lutter contre l’immigration illégale dans la région.
L’extrême droite, de son côté, demande non seulement l’extension de cette mesure à tout le territoire français, mais également des mesures plus strictes afin de limiter l’entrée des étrangers sur le sol français.
Cette annonce crée des divergences et risque de décevoir les habitants de Mayotte, qui sont déjà confrontés à des crises récurrentes, telles que la violence, la pauvreté et les problèmes d’infrastructure.
Il reste donc à voir comment cette proposition sera accueillie et si elle sera mise en œuvre, compte tenu des risques politiques qu’elle entraîne et des possibles conséquences sur la population de Mayotte.