La décision de Disney d’abandonner un spectacle de théâtre français pour Un monde étrange Et le film d’aventure animé de Don Hall a été mis en ligne sur la plateforme de streaming de la région Disney +, au grand dam des modélistes français.
La Fédération nationale du cinéma français (FNCF) a protesté mercredi contre cette décision, la qualifiant d' »option perdante pour tout le monde » qui « porterait gravement atteinte à l’économie des cinémas et du secteur dans son ensemble ».
Un monde étrange Il devait arriver dans les salles françaises le 23 novembre, mais Disney a retiré la sortie, invoquant la réglementation stricte du pays en matière de fenêtres, qui exige une période de 17 mois entre la sortie en salles du film et ses débuts sur une plateforme de streaming en France.
La réglementation, que Disney a qualifiée de « onéreuse » et « anti-consommateur », limite également cette première fenêtre de vidéo à la demande à seulement cinq mois. Après cela, le film passe dans une fenêtre de télévision gratuite exclusive pendant 14 mois. Ce n’est qu’alors, 36 mois après ses débuts en salles, que le film pourra revenir sur Disney+. Cela se compare à une fenêtre moyenne d’environ 45 jours entre la sortie en salles et l’arc SVOD dans la plupart des régions du monde.
La France a modifié les lois sur les fenêtres en janvier, réduisant la fenêtre des représentations théâtrales de 36 mois à « seulement » 15 mois, à condition que les distributeurs investissent une partie de leurs recettes dans du contenu théâtral français. Netflix a accepté l’accord français. Pas Disney.
Dans un communiqué, Disney a déclaré que la nouvelle réglementation ignorait comment « le comportement des consommateurs a évolué au cours des dernières années » et que la fenêtre étendue expose l’entreprise à un « risque accru de piratage ».
La FNCF accuse Disney d’utiliser des fichiers Un monde étrangeLa sortie en salles française comme monnaie d’échange pour tenter d’obtenir de meilleures conditions lorsque les règles du guichet viendront être renégociées le 23 janvier.
Mais au lieu de « faire des spectateurs et des cinémas les victimes de ces polémiques », le groupe a appelé le CNC, le CNC, à organiser une médiation entre les acteurs, dont les salles, les studios et les chaînes de télévision françaises.
La loi sur les fenêtres françaises n’est pas le seul casse-tête réglementaire de Disney +. Comme toutes les sociétés de streaming opérant en Europe, Disney+ est tenue de respecter les lois sur les quotas de 30 % sur le continent, qui exigent qu’au moins un tiers de tous les titres du service de streaming soient européens.
Une étude récente de la société de recherche basée à Londres Ampere Analysis a révélé que Netflix détenait déjà une part de 30 % ou plus sur presque tous ses principaux marchés européens, et HBO Max était proche, avec plus de 25 % de contenu européen dans sa présence régionale, mais Disney + C’était très loin, avec une moyenne d’environ 10%. Cependant, Disney augmente ses actifs européens pour combler la différence.