15 décembre (Reuters) – Les procureurs perquisitionnent la société américaine General Electric (GE.N) Un site industriel dans l’est de la France faisait l’objet jeudi d’une enquête sur des allégations selon lesquelles il aurait évité des millions d’euros d’impôts en transférant des bénéfices à l’étranger, a rapporté l’AFP.
Le rapport indique que l’enquête fiscale a commencé après que Fabien Roussel, le chef du Parti communiste français, a signalé aux autorités en juillet 2019 ses « soupçons d’optimisation fiscale et de fraude » par l’entreprise.
GE et le parquet national financier français n’ont pas immédiatement répondu aux demandes de commentaires de Reuters.
Le rapport ajoute que les tensions entre les syndicats et la direction de GE se sont intensifiées alors que l’entreprise supprimait des centaines d’emplois en France en raison de la baisse de la demande de turbines à gaz et d’autres équipements de production d’électricité.
En 2019, General Electric a annoncé un plan de suppression d’environ 1 000 emplois en France, principalement sur son site de Belfort, pour réduire les coûts.
Le conseil syndical et commercial du site a déposé une plainte en mai de l’année dernière, alléguant que GE avait transféré 555 millions d’euros (589,58 millions de dollars) de bénéfices du site de Balfour vers la Suisse ou les États-Unis, selon le rapport.
Les syndicats ont également accusé l’entreprise d’essayer de montrer que le site perd de l’argent pour justifier des licenciements, selon l’Agence France-Presse.
(1 $ = 0,9414 euro)
Reportage de Gokul Pisharody à Bengaluru; Montage par Shonak Dasgupta et Bill Barkrut
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