Selon l’Agence nationale française, l’amélioration de la qualité de l’air dans les transports publics devrait être un axe majeur de la politique française de santé publique.
L’agence de sécurité sanitaire de l’Anses s’est penchée sur les niveaux de pollution de sept réseaux de transports souterrains, dont le métro parisien, et les réseaux de Lyon, Marseille, Lille, Toulouse, Rennes et Rouen, et a constaté que la pollution aux particules fines est « en moyenne trois fois plus élevée qu’en l’air extérieur des villes. » .
dans compte-rendu du mercrediL’agence a déclaré que les particules contenaient « une quantité importante d’éléments métalliques, du fer en particulier, ainsi que du carbone élémentaire et organique ».
La pollution résulte du frottement des entretoises contre les barres métalliques et des particules poussées dans l’air par les trains circulant dans les tunnels.
L’agence affirme qu’il n’y a pas suffisamment de données pour montrer les effets de cette pollution sur la santé des passagers, mais affirme que les données « indiquent le potentiel d’effets cardiovasculaires, d’inflammation et de stress oxydatif ».
Étant donné que les transports publics sont poussés comme une alternative aux voitures, pour réduire les émissions de dioxyde de carbone, l’agence affirme que les systèmes de métro devraient étendre ce qui n’est actuellement que des efforts partiels pour mesurer et améliorer la qualité de l’air, dans les gares, sur les quais et dans les wagons. eux-mêmes.
La mesure de l’exposition à la pollution doit tenir compte du temps que les personnes passent sous terre lors de leurs déplacements quotidiens, l’exposition cumulée doit respecter les niveaux d’exposition fixés par l’Union européenne en 2008 et, si possible, les normes plus strictes fixées par l’Organisation mondiale de la santé.
Dans le métro parisien, la pollution n’est mesurée que sur les quais, alors qu’elle doit aussi être mesurée dans les couloirs et les voitures.
Pour améliorer la qualité de l’air, les compte-gouttes doivent être remplacés et les systèmes cassés mis à niveau pour éviter la formation de particules fines, et la ventilation doit être améliorée.
Ile-de-France Mobilités, qui exploite le métro parisien et le RER, a présenté en mai un plan d’affaires, avec des tests sur de nouveaux systèmes d’arrêt et un investissement de 57 millions d’euros dans la ventilation.
C’était la RATP qui exploite le métro parisien En 2021 par une organisation non gouvernementale et des représentants des usagers du métro, pour atteinte involontaire due à la pollution de l’air dans le réseau, et pour escroquerie, pour ne pas divulguer les niveaux de pollution aux usagers.
(avec fil)