Des soldats de l’armée soudanaise marchent près de chars stationnés dans une rue du sud de Khartoum, le 6 mai 2023, au milieu des combats en cours contre les forces paramilitaires de soutien rapide. Photo de l’Agence France-Presse
ASSOUAN (Reuters) – Les belligérants soudanais ont entamé samedi des pourparlers visant à consolider un cessez-le-feu fragile après trois semaines de combats acharnés qui ont fait des centaines de morts et poussé la nation africaine au bord de l’effondrement, ont déclaré les États-Unis et l’Arabie saoudite.
Les négociations, les premières entre l’armée soudanaise et les Forces paramilitaires de soutien rapide, depuis que les combats ont éclaté le 15 avril, étaient en cours dans la ville portuaire saoudienne de Djeddah, sur la mer Rouge, selon une source conjointe saoudo-américaine. déclaration.
Les pourparlers font partie d’une initiative diplomatique proposée par le royaume et les États-Unis visant à mettre fin aux combats, qui ont transformé la capitale du Soudan, Khartoum, et d’autres zones urbaines en champs de bataille et chassé des centaines de milliers de personnes de leurs foyers.
Dans leur déclaration conjointe, l’Arabie saoudite et les États-Unis ont exhorté les deux parties à « s’engager activement dans des pourparlers pour un cessez-le-feu et la fin du conflit, ce qui évitera au peuple soudanais de souffrir ».
La déclaration n’a donné aucun calendrier pour les pourparlers, bien que la session initiale devrait durer deux ou trois jours.
Les pourparlers interviennent après un effort concerté de Riyad et d’autres puissances internationales pour faire pression sur les parties belligérantes au Soudan pour qu’elles viennent à la table des négociations. Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan, a accueilli les deux parties rivales à Djeddah, déclarant sur Twitter qu’il espérait que les pourparlers conduiraient au rétablissement de « la sécurité et de la stabilité » au Soudan.