Les données révisées du bureau des statistiques de l’Union européenne ont montré que l’économie de la zone euro s’est contractée beaucoup moins que prévu au premier trimestre de l’année, l’accumulation de stocks et d’investissements étant compensée par une baisse des dépenses de consommation.
Eurostat a déclaré que le produit intérieur brut des 19 pays partageant l’euro avait diminué de 0,3% sur une base trimestrielle, marquant une baisse de 1,3% en glissement annuel. Cela se compare aux estimations d’il y a trois semaines, respectivement -0,6% et -1,8%.
L’Italie a connu une croissance marginale, par rapport à une estimation précédente de baisse, et la France a diminué, par rapport à une estimation antérieure de croissance. L’Allemagne était légèrement plus faible, tandis qu’un certain nombre de petits pays étaient plus positifs, et l’Irlande (+7,8 %) et la Croatie (+5,8 %) ont affiché les plus fortes augmentations du PIB par rapport au trimestre précédent.
Eurostat a déclaré que la hausse des stocks a ajouté 0,7 point de pourcentage au chiffre trimestriel global de la période janvier-mars, et l’investissement et le commerce ont ajouté 0,1 point supplémentaire.
La baisse de la consommation des ménages, touchée par les fermetures pandémiques, y compris les magasins à travers l’Europe, a soustrait 1,2 point et les dépenses publiques étaient neutres.
La contraction du PIB de 0,3% intervient après la chute du PIB de 0,6% par trimestre au cours des trois mois précédents, ce qui signifie que l’économie de la zone euro était dans sa deuxième récession technique depuis le début de la pandémie de COVID-19.
Eurostat a déclaré que l’emploi avait également chuté de 0,3 pour cent sur une base trimestrielle au cours de la période janvier-mars et de 1,8 pour cent en glissement annuel. – Reuters