Le Vatican a déclaré vendredi qu’il avait décidé d’ouvrir une enquête préliminaire sur l’agression sexuelle d’un éminent cardinal français après qu’il a reconnu avoir agi « de manière répréhensible » avec une jeune fille de 14 ans il y a 35 ans.
Le porte-parole du Vatican, Matteo Bruni, a déclaré qu’une recherche était en cours pour trouver un enquêteur principal avec « l’indépendance, l’impartialité et l’expertise nécessaires ». Le cardinal Jean-Pierre Ricard, archevêque à la retraite de Bordeaux et ancien président de la Conférence épiscopale française, a annoncé les abus dans un discours la semaine dernière alors que les évêques français se réunissaient pour leur assemblée annuelle à Lourdes. La révélation a déclenché une crise au sein de l’Église catholique française, qui était sous le choc des révélations de décennies d’abus et de dissimulations détaillées dans un rapport révolutionnaire l’année dernière.
Le parquet de Marseille a annoncé cette semaine avoir ouvert une enquête sur l’affaire Ricard mais qu' »aucune plainte n’a été déposée » contre le cardinal.
La décision du Vatican d’aller de l’avant et d’ouvrir sa propre enquête indique la gravité de l’affaire à Rome. Rijkaard est très en vue : il est membre votant du Cercle de la Doctrine de la Foi du Vatican, ce qui signifie qu’il est impliqué depuis des années dans le règlement d’affaires d’abus sexuels sur d’autres membres du clergé. On ne savait pas s’il serait suspendu ou démis de ses fonctions au Vatican. Dans sa lettre, Ricard dit qu’il se mettait à la disposition de l’Église et des autorités civiles.
Le rapport français Sauve a estimé que 330 000 enfants en France avaient été abusés sexuellement au cours des 70 dernières années par environ 3 000 prêtres et autres personnes dans l’église, et que la hiérarchie de l’église avait dissimulé les crimes « de manière systématique ».
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