Le régulateur bancaire français a déclaré mardi que les banques et les compagnies d’assurance françaises devraient accélérer leur réponse au changement climatique, après avoir publié ce qu’il a décrit comme le premier test de résistance climatique pour les banques au monde.
D’autres observateurs financiers à travers le monde mèneront également des tests similaires sur le secteur financier pour aider à réduire l’impact du changement climatique sur les économies. Les banques et autres sociétés de financement devront divulguer aux investisseurs l’impact du changement climatique sur leurs bilans en vertu des règles proposées par l’Union européenne.
L’ACPR, la branche de supervision bancaire de la Banque de France, a mené un test pilote volontaire auprès de neuf banques et 15 assureurs – représentant la quasi-totalité de leurs secteurs – pour mesurer la résilience à des «scénarios» communs tels qu’une réponse lente au changement climatique.
Il a couvert une période de 30 ans de 2020 à 2050, recherchant les risques de «transition» ou de transition de la pollution vers des actifs plus respectueux du climat et les risques physiques tels que les incendies et les inondations.
L’Autorité de surveillance a constaté que l’exposition des entreprises au risque de transition était « assez modérée », mais que l’augmentation attendue des sinistres et des primes pour certains risques d’assurance était particulièrement sensible.
L’organisation a déclaré qu’il y avait également des doutes sur la rapidité avec laquelle le changement climatique et les lacunes dans les données peuvent être.
«Au vu de ces résultats, les institutions bancaires et les compagnies d’assurance doivent désormais intensifier leurs efforts de lutte contre le changement climatique en intégrant les risques liés au changement climatique dans leur évaluation des risques financiers», a déclaré Denis Beau, premier vice-gouverneur de la Banque de France, a déclaré aux journalistes.
Les résultats n’auront aucun effet sur la quantité de capital que les entreprises financières doivent actuellement détenir, et il n’y aura aucune action de suivi spécifique.
« Le but de l’exercice était … de stimuler la réflexion et l’analyse et de promouvoir une meilleure intégration des risques climatiques dans la gestion des risques d’entreprise », a déclaré Bo.
L’Union bancaire française, un organisme du secteur, a déclaré que les résultats montraient la résilience des banques françaises, avec des expositions relativement modestes à des secteurs tels que les mines, le pétrole et l’agriculture.
La Banque de France héberge le Secrétariat du Financial System Greening Network, un groupe de banques centrales qui s’efforce de créer les meilleures pratiques en matière de régulation des risques bancaires résultant du changement climatique.
L’ACPR a déclaré que son programme pilote contribuerait à informer le test de résistance climatique de la Banque d’Angleterre en juin et celui que la Banque centrale européenne conduira en 2022.
Le test de l’ACPR deviendra un événement régulier, et le prochain test est prévu pour 2023/2024.
(Préparé par Howe Jones. Édité par Jane Merryman)
rapport: Première évaluation des risques financiers émergeant du changement climatique: principales conclusions de l’exercice pilote 2020 sur le climat.
Fils
Entreprises du changement climatique France
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