La Première ministre Elisabeth Borne a déclaré, dans un entretien à la radio France-Info, que l’âge n’était « plus négociable ».
Selon elle, prendre sa retraite à 64 ans et allonger le nombre d’années nécessaires pour toucher une retraite à taux plein « est le compromis que nous avons proposé après avoir entendu les organisations et associations d’employeurs ».
Une pétition en ligne dirigée par un syndicat contre le régime de retraite a vu une augmentation du nombre de nouvelles signatures après les commentaires de Bourne. Les huit principaux syndicats français sont en discussion dimanche sur une réponse commune à leurs propos, selon des responsables des syndicats FO et CFDT.
Le député Manuel Bompard, dont le parti « France ininterrompue » mène la pression parlementaire contre la réforme, a appelé à « la plus grande participation possible » aux prochaines grèves et manifestations.
« Nous devrions être dans la rue mardi », a-t-il déclaré dimanche sur BFM TV.
Le gouvernement affirme que la réforme est nécessaire pour maintenir en place un système de retraite comme celui de la France L’espérance de vie a augmenté Les taux de natalité ont chuté.
« Notre objectif est de garantir qu’en 2030, nous ayons un système budgétaire équilibré », a déclaré Born.
Les syndicats et les partis de gauche veulent plutôt que les grandes entreprises ou les familles plus riches interviennent davantage pour équilibrer le budget des retraites.
Bourne a proposé d’ouvrir des ajustements à la façon dont la réforme aborderait le temps que les gens passent de leur vie professionnelle pour avoir des enfants ou poursuivre des études. Les détracteurs du plan disent que les femmes sont injustement ciblées. Bourne n’était pas d’accord, mais a déclaré: « Nous sommes en train d’analyser la situation. »
Le projet de loi passe devant une commission parlementaire lundi et fait l’objet d’un débat complet à l’Assemblée nationale le 6 février. Les opposants ont soumis 7 000 propositions d’amendements qui compliqueraient davantage le débat.