En mai, le Liban a tenu ses premières élections législatives depuis 2018.
Le ministre qatari des Affaires étrangères, le cheikh Mohammed bin Abdulrahman Al Thani, est arrivé jeudi au Liban pour sa première visite de ce type depuis l’année dernière, comme l’ont confirmé les rapports de la réunion de la Ligue arabe. A Beyrouth Fin de cette semaine.
Le diplomate qatari a été reçu par son homologue libanais Abdallah Bou Habib et les ambassadeurs des deux pays, selon l’agence de presse de Beyrouth (NNA).
Cette visite intervient à un moment où des responsables du gouvernement libanais ont déclaré que Beyrouth devait accueillir une réunion de la Ligue arabe, à laquelle participeraient d’importants acteurs régionaux, ainsi que le secrétaire général du bloc, Ahmed Aboul Gheit.
Cela intervient avant le sommet arabe complet qui doit se tenir en Algérie en novembre.
Aide qatarienne
Cheikh Mohammed s’est rendu dans le pays en crise au milieu de l’année dernière, lorsqu’il a proposé de fournir une assistance qatarie au milieu des troubles sociaux et économiques du Liban.
À l’époque, le Qatar avait exprimé son engagement à fournir à l’armée libanaise 70 tonnes de nourriture par mois pendant une année entière pour aider à alléger certaines des charges pesant sur les autorités de Beyrouth.
Lors d’un autre voyage à Beyrouth en Février de l’année dernièreLe ministre qatari des Affaires étrangères s’est également dit prêt à soutenir l’économie libanaise une fois le gouvernement formé.
En mai, le Liban a tenu ses premières élections législatives depuis 2018 et les premières depuis la révolution de 2019 contre l’élite dirigeante. La révolution a également vu la démission du Premier ministre Saad Hariri.
Hariri a mis fin à sa carrière politique en janvier de cette année.
Depuis lors, les conditions au Liban ont continué de se détériorer, surtout après que la monnaie ait perdu 90 % de sa valeur par rapport au dollar américain. Les résidents ne pouvaient pas non plus accéder à leur épargne auprès des banques locales.
Pendant ce temps, le public a été déçu des résultats des élections, car le vote est tombé sur les politiciens qu’ils accusent de la crise économique du pays.
En février de cette année, Cheikh Muhammad a souligné la nécessité de s’attaquer à la division politique au Liban pour résoudre ses crises vieilles de plusieurs décennies.
Malheureusement, le peuple libanais subit une forte pression politique de la part de ses dirigeants politiques. Et c’est ce qui a finalement résulté de ce que nous avons vu maintenant avec ces divisions.
Parlant des efforts pour trouver une solution diplomatique au Liban, Cheikh Mohammed a déclaré que le système sectaire reste un fardeau.
« Nous voyons que certains dirigeants politiques ont le désir de changement, mais malheureusement, il y a quelque chose dans le système qui retient tout le monde. »