Publié dans 22 janvier 2022 19h42
Le Conseil constitutionnel français approuve le permis de vaccin de Macron.
PARIS (Reuters) – Le Conseil constitutionnel français a approuvé vendredi sous condition une nouvelle carte de vaccination COVID-19, qui obligera les personnes âgées de 16 ans et plus à présenter une preuve de vaccination pour entrer dans les lieux publics tels que les bars, les restaurants et les cinémas.
La nouvelle carte fait partie de la campagne du président Emmanuel Macron pour rendre la vie suffisamment difficile à la petite minorité de personnes non vaccinées obligées de se faire vacciner contre le COVID.
La décision du conseil ouvre la voie à l’entrée en vigueur du permis de vaccination le 24 janvier, remplaçant un permis sanitaire qui montrait des preuves de vaccination, un test négatif récent ou une infection antérieure.
Le conseil a soutenu la volonté du gouvernement que toute personne de plus de 16 ans soit tenue de présenter un permis de vaccination ainsi qu’une disposition de la législation qui permet aux gérants de bars et de restaurants de vérifier l’identité d’une personne avec la carte pour limiter l’utilisation de produits contrefaits ou de tiers -certificats de fête.
Mais il a supprimé l’obligation d’obtenir un ancien permis de santé pour assister à des rassemblements politiques. Le conseil, qui s’est réuni moins de trois mois avant les élections, a déclaré qu’une telle clause porterait atteinte à la liberté du peuple d’échanger des points de vue et des opinions.
Le permis de vaccination a donné un nouvel élan aux manifestations de rue hebdomadaires contre les restrictions à la vie publique liées au COVID.
Certaines personnes qui résistent au vaccin disent que Macron les a fait se sentir comme des citoyens de seconde zone.
La France a signalé jeudi plus de 425 000 infections à coronavirus et les hôpitaux affirment que la grande majorité des patients COVID en soins intensifs ne sont pas immunisés.
(Cette histoire est corrigée pour montrer que l’exigence du conseil abrogée est un « permis de santé », et non un « permis de vaccination », requis pour les réunions politiques)