C’était parfois rocheux. Il manquait au milieu de terrain canadien deux éléments cruciaux en Stephen Eustaquio et Atiba Hutchinson. Alphonso Davies manquera toute la fenêtre d’hiver en raison d’une myocardite légère. Les Canadiens étaient clairement deuxièmes dans la plupart des catégories, de la possession aux tirs.
Mais une seule statistique compte : les objectifs.
Ce n’est pas la première fois que le Canada joue en désavantage numérique et n’est pas à la hauteur de sa nouvelle norme. L’USMNT a contrôlé la majeure partie du match mais grâce au gardien Milan Borjan et à quelques interventions vitales de la ligne de fond, ce sont les hôtes qui ont triomphé.
C’est ce que font les meilleures équipes. Même les jours où ils ne sont pas synchronisés, ils seront cliniques au moment déterminant et c’est ce que le Canada a réussi. Tout cela est dû à une révolution culturelle au sein de l’équipe.
« J’ai un groupe de leadership qui met du travail », a déclaré l’entraîneur du Canada John Herdman. « Ils sont très clairs, ce qu’ils contribuent en tant que leaders à cette équipe. Ce travail entre. Ce n’est pas se balancer et jouer au football, c’est Un groupe de gars très performants qui sont des leaders de grande qualité.
« C’est pourquoi ils ne cassent pas. Ils se plient ensemble. Plus c’est dur, je pense que plus ils deviennent forts. »