20 juin (Reuters) – L’Association de football du Qatar a déclaré que Youssef Abdul Razzaq n’avait pas utilisé de langage discriminatoire à l’encontre d’un joueur néo-zélandais qui avait abandonné lundi un match amical à la mi-temps pour protester contre des insultes raciales présumées.
Le Qatar Football Board a déclaré mardi qu’Abdul Razzaq avait échangé des propos « dans le feu de l’action » alors qu’il était victime d’insultes racistes.
La Nouvelle-Zélande a indiqué lundi que son défenseur Michael Boxall, originaire des Samoa, avait reçu une « énorme insulte raciale » de la part d’un joueur adverse lors d’un match de préparation de la Gold Cup en Autriche.
« En tout cas, la Qatar Football Association prend les allégations au sérieux et s’oppose au racisme sous toutes ses formes », a ajouté la fédération dans un communiqué.
« L’expérience du racisme ne doit jamais être sous-estimée et reste un problème sérieux dans le jeu.
« L’Association de football du Qatar encourage la communauté internationale du football à faire plus pour lutter contre le racisme et la discrimination sur et en dehors du terrain. »
L’instance dirigeante de Football New Zealand a déclaré lundi qu’elle demanderait à la FIFA de protéger les joueurs contre le racisme à la suite de l’incident du match.
C’était l’un des deux matchs abandonnés le lendemain en raison d’allégations de racisme.
L’Association irlandaise de football a déclaré que son équipe des moins de 21 ans avait abandonné son match contre l’équipe olympique koweïtienne après qu’un joueur koweïtien ait utilisé un langage raciste envers un remplaçant irlandais.
Le racisme a dominé les gros titres du football ces derniers mois.
Le président de la FIFA, Gianni Infantino, a annoncé la formation d’un comité de lutte contre le racisme, dirigé par l’attaquant du Real Madrid Vinicius Junior, victime d’injures racistes dans la Ligue espagnole.
(Reportage de Janina Nuno Rios) à Mexico ; Montage par Ken Ferris
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