BUENOS AIRES (Reuters) – Le ministère argentin de la Justice a demandé au Qatar d’arrêter un haut responsable iranien pour sa participation présumée à l’attaque de 1994 contre un centre communautaire juif à Buenos Aires qui a tué 85 personnes.
Le juge fédéral Daniel Ravicas a demandé lundi soir l’arrestation du vice-président iranien aux affaires économiques, le Dr Mohsen Rezaei Marghid, qui se trouve actuellement au Qatar afin qu’il puisse être jugé en Argentine.
L’Argentine n’a pas actuellement de traité d’extradition avec le Qatar.
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Les enquêtes sur l’attentat de 1994, au cours duquel un camion chargé d’explosifs a explosé devant le bâtiment de l’Association argentino-israélienne (AMIA), n’ont guère progressé.
Les tribunaux argentins ont imputé l’attaque à l’Iran. Mais personne n’a été traduit en justice dans cette affaire ou dans l’attentat meurtrier de 1992 contre l’ambassade d’Israël à Buenos Aires. L’Iran nie tout rôle dans les attentats.
« L’accusation portée contre lui découle de sa participation confirmée à la réunion au cours de laquelle il a été décidé de mener l’attaque contre le siège de l’association », a déclaré Rafikas dans une lettre officielle demandant la détention.
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Rapports de Nicholas Misculin. Écrit par Anthony Esposito; Montage par Mark Porter
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