Une enquête a été ouverte sur l’assassinat et la police judiciaire a été par la suite chargée Un adolescent de 16 ans a été abattu dans la soirée du samedi 2 janvier à Bordeaux. Après l’un des réveillons du Nouvel An les plus fréquentés de France, la scène était le quartier d’Aubert (au nord de la ville), avec des voitures incendiées et la poste sous mille feux d’artifice. D’une fusillade le deuxième soir de cette nouvelle année.
Selon les premiers éléments recueillis immédiatement et confirmés par le parquet de Bordeaux, juste avant 23 heures samedi, un groupe de jeunes hommes se trouvait sur la voie publique sous les bâtiments, malgré le couvre-feu. Un véhicule de couleur sombre s’est approché d’eux et a tiré plusieurs coups de feu depuis le cockpit. Une quarantaine de caisses d’armes automatiques seront trouvées sur les lieux.
Craignant d’être attirés dans une nouvelle embuscade, les policiers sont arrivés en grand nombre en première alerte, fournissant même les premiers soins aux blessés. Parce que le bilan est lourd: un mort et quatre blessés par balles.
Le jeune homme, qui venait d’avoir 16 ans, est tombé à l’avant. Il a été retrouvé sur une voie publique et n’avait aucune blessure à la colonne cervicale. Trois autres adolescents qui avaient reçu une balle dans le biceps, sous le cœur ou le genou, se sont échappés et se sont réfugiés aux troisième et cinquième étages d’un immeuble. Un quatrième homme, blessé au mollet, est venu aux urgences. Leurs attentes vitales ne seront pas traitées.
« Au mauvais endroit au mauvais moment »
Il est actuellement difficile de déterminer les circonstances de la tragédie. Les auditions sont liées entre témoins et victimes et de nombreuses vidéos sont utilisées. Les enquêteurs de la police judiciaire doivent immédiatement trier les photos et les rumeurs qui ont circulé sur les réseaux sociaux. Il n’y a aucune preuve que ces jeunes aient été spécifiquement ciblés. Selon une connaissance de la famille du défunt, pour laquelle une manifestation avait été organisée dimanche soir dans le quartier, ils « Au mauvais endroit au mauvais moment. »
« Les faits font partie de l’escalade de tension qui a été observée entre les quartiers pendant plusieurs semaines sans, pour l’instant, aucun élément permettant de relier ces faits les uns aux autres. » Analyse le procureur de Bordeaux, Frédéric Porterere, plein d’espoir « La loi du silence peut enfin être violée. »
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